L’équipe de France s’est inclinée en finale de l’EuroBasket face à l’Espagne (88-76) du côté de la Mercedes-Benz Arena de Berlin.
« Perdre deux finales en deux ans, c’est dur », lâche un Rudy Gobert extrêmement déçu. Après les Etats-Unis aux JO, c’est cette fois l’Espagne qui prive la France d’or à l’EuroBasket. Une Roja qui a surclassé les Bleus, dans une finale où les manques tricolores sont à nouveau apparus au grand jour. « Nous savions que la clef était les pertes de balles. Nous avons encaissé 35 points sur celles-ci, eux 7. Notre problème de tout le tournoi a fini par nous tuer. Nous avons survécu contre la Turquie et l’Italie mais nous aurions pu déjà mourir », analyse Vincent Collet. 19 ballons perdus qui ont permis aux Espagnols de rapidement prendre le large.
Une vingtaine de points d’avance que l’équipe de France n’a jamais réussi à rattraper. Certes, Evan Fournier et ses partenaires ont sonné la révolte dans le troisième quart-temps. Revenus à neuf points, ils avaient l’ambition de pouvoir renverser l’Espagne dans les dix dernières minutes. A l’expérience, les Ibériques reprennent le large et s’imposent assez tranquillement (88-76). Même sans Pau Gasol, l’Espagne retrouve le sommet de l’Europe. Pour la France, c’est une sacrée claque.
Rudy Gobert : » Il faut que je sois meilleur «
« L’Espagne a très bien joué, ils ont fait tout ce qu’ils comptaient faire, des choses qu’on avait anticipées mais qu’on n’a pas pu empêcher. On savait qu’ils seraient très agressifs contre Thomas (Heurtel) et Evan (Fournier). On savait qu’ils joueraient des possessions longues en attaque pour nous user et ils ont réussi : notre pression défensive n’était pas comme vendredi. On a attendu 17 minutes pour remettre cette pression. On ne s’est pas donné les armes pour changer le destin de ce match », résume un Vincent Collet dépité.
Désormais, l’équipe de France va devoir se relever, après cet argent qui ne fait pas son bonheur. « Il faut que je sois meilleur », confie même un Rudy Gobert abattu, mais qui entend rebondir avec Paris 2024 en ligne de mire. Avec, pourquoi pas, une revanche face à l’Espagne au menu.