Ce jeudi soir (20h), L’Élan Béarnais affronte Monaco dans le cadre des demi-finales de Betclic Elite. Pau est à trois matches de la finale du championnat.
16 ans. Voilà le temps qu’auront dû attendre les supporters de l’Élan Béarnais pour connaître à nouveau les sensations d’une demi-finale de championnat. Après avoir battu avec brio les Metropolitans en 2 matches, les hommes d’Eric Bartecheky se sont assurés une place dans le dernier carré de Betclic Elite. Désormais, place à Monaco, autre gros poisson du championnat, avant de se prendre à rêver d’une finale.
Performants sur le parquet
Pourtant, il n’y avait pas grand-chose qui pouvait laisser présager d’une telle saison du côté de Pau. En effet, les désordres structurels du club sont tels que l’aspect sportif aurait pu être impacté : déficit financier, départ du directeur général… Tout portait à croire que la saison allait plutôt mal se terminer. Et pourtant, après avoir raflé la Coupe de France face à Strasbourg, l’Élan Béarnais n’est plus qu’à trois marches d’une finale de championnat. Une belle revanche pour cette équipe, qui va désormais devoir se préparer pour ces 3 rencontres.
« Nous sommes vraiment contents et fiers »
Après la qualification face à Boulogne-Levallois, le coach de l’Élan Béarnais, Éric Bartecheky, a tenu à féliciter ses joueurs. « Nous sommes vraiment contents et fiers de cette équipe. Après la victoire en Coupe de France, une qualification en demi-finales 16 ans après, c’est assez incroyable. Sur l’ensemble de la saison, c’est une vraie satisfaction. À titre personnel, c‘est une vraie fierté et on n’a pas envie de s’arrêter là, mais au contraire : on veut tout faire pour aller en finale. »
Le ton est donné avant les deux déplacements à Monaco pour les deux premiers matches. Pau recevra donc Monaco pour la dernière manche de ces demi-finales. Une chose est sûre : les Palois ne vont pas se laisser faire. « On reste sur 4 succès de suite. On est sur une bonne dynamique, les mecs sont bien en place et bien dans leur tête. Tout n’est pas parfait, loin de là, il reste des choses à améliorer. Une équipe, c’est très fragile. Le plus dur reste devant nous, comme toujours. »