Alors que l’Élan Béarnais est en attente d’une décision finale pour son inscription en championnat, les supporters ont fait part de leur mécontentement.
La tempête passe sur l’Élan Béarnais. Après avoir obtenu sa place pour la saison régulière de Champions League, Pau-Lacq-Orthez a vu une décision de la DNCCG les empêcher de s’engager en BetClic Elite, et même en Pro B, la saison prochaine. Une décision qui a provoqué un torrent de réactions autour du club…
Les supporters veulent des réponses
Le premier à réagir a évidemment été le club en lui-même, qui a immédiatement fait appel de cette décision. Les dirigeants seront donc à nouveau entendus le 11 juillet prochain. En attendant, le club va devoir réunir de nouveaux documents et de nouvelles garanties financières afin de sauver sa peau dans le Basket Professionnel.
En parallèle, les supporters continuent de demander des réponses. C’est donc dans ce contexte qu’un groupe de fans de l’EBPLO s’est rassemblé afin de « manifester ». Une cinquantaine de supporters et bénévoles du club étaient ensemble devant la salle du Conseil Municipal de Pau, ce lundi 27 Juin. Le maire de la ville, Français Bayrou, s’interroge par ailleurs depuis plusieurs semaines sur la raison d’une telle situation financière.
« Nous ne sommes pas à la recherche de personnes pour payer nos dettes »
Dans un entretien accordé à France Télévisions, le président de CSG et propriétaire de l’Élan béarnais, David Otto, a tenu à mettre les choses au clair. « Lors de notre réunion à la LNB, le déficit s’élevait à 900.000€. Lorsque l’on fait des ajustements comptables, on arrive à 1,1M€. C’est le chiffre que nous nous sommes engagés à payer devant la LNB. Je veux être clair : nous ne sommes pas à la recherche de personnes pour payer nos dettes. On s’en occupe ».
Il a également tenu à s’excuser concernant la clarté de son projet. « La manière dont nous avons expliqué notre projet n’était pas bonne. C’est notre faute. Nous n’avons pas été clairs, nous n’avons pas donné assez d’explications à tout le monde. Nous avons fauté. C’est pour nous, c’est notre problème, et nous allons corriger cela ».
Le verdict sera connu le 11 juillet prochain dans cette affaire.