Après avoir été sorties des demi-finales par le futur champion d’Europe, la Belgique samedi (63-67), les Bleues sont parvenues à se remobiliser et à décrocher le bronze dimanche à Ljubljana (Slovénie) contre la Hongrie (68-82) en petite finale de l’Euro.
Samedi soir, la défaite contre la Belgique (63-67) avait été douloureuse. Pour noyer son chagrin, l’équipe de France de basket féminine a su reprendre ses esprits pour décrocher la médaille de bronze à l’Euro contre la Hongrie, dimanche à Ljubljana (Slovénie), en l’emportant 68-82. La mission a été accomplie, malgré la déception de ne pas avoir décroché le titre continental. Ce dernier est revenue aux surprenantes Belges, sacrées pour la première fois de leur histoire, aux dépens des tenantes du titre espagnoles (64-58).
« On a tout fait pour aller chercher la médaille et ça fait plaisir de finir là-dessus, admettait Alexia Chartereau, intérieure de l’équipe de France, dans des propos recueillis par l’AFP. L’objectif annoncé était haut (la France visait le titre) et peu de personnes ont cru en nous. On s’est concentrées sur nous. On voit qu’on ne lâche rien mais un championnat d’Europe n’est jamais simple. On termine bien, c’est le plus important »
« Voir la défaite contre la Belgique comme une étape pour construire »
Malgré la frustration de ne pas avoir fini plus haut qu’espéré, ces Bleues peuvent repartir la tête haute. Pour la huitième fois d’affilée depuis 2009, l’équipe de France est sur le podium de l’Euro (or en 2009, bronze en 2011 et 2023, argent lors des autres éditions).
« Je constate que c’est un groupe qui a compris les bases pour pouvoir aller au plus haut niveau de cette compétition, relevait Jean-Aimé Toupane, sélectionneur des Bleues, auprès de L’Equipe. C’est un groupe qui est jeune malgré tout et qui est en train de se construire. L’étape d’hier (la défaite en demi-finale samedi), il ne fallait pas la voir comme une déception, mais comme une étape pour construire là-dessus. Il nous a manqué peu de choses, on aurait pu être là (en finale) ce soir, mais bon, ça fait partie de la construction, d’un cheminement vers le plus haut niveau. »