Sortie victorieuse de chacune de ses confrontations avec l’ASVEL cette saison, la Roca Team arrive en finale de Coupe de France sans confiance excessive.
Le choc des titans, épisode 5. Dans le feuilleton des oppositions entre les deux géants du basket français, l’ASVEL et l’AS Monaco nous proposent un hors-série. Ce samedi (16h45), les meilleurs ennemis se retrouvent pour la finale de Coupe de France. Pour la première fois cette saison (et peut-être pas la dernière), un trophée est en jeu au bout pour les deux équipes. Avec quatre victoires en autant de confrontations cette saison, championnat de France et Euroleague confondus, les Monégasques ont clairement dominé leur adversaire. Tout est remis à zéro : qui l’emportera à l’AccorArena de Bercy ?
L’ascendant psychologique pour la Roca Team
Large leader de Betclic Elite, Monaco est également qualifié pour les play-offs d’Euroleague, tandis que l’ASVEL est dernier de la classe option « euro ». En championnat de France, Villeurbanne est seulement 6e, avec deux victoires en moins suite à une sanction de la LNB, en raison de contrats irréguliers. Deux dynamiques différentes… Alors, la Roca Team, grand favori ou pas ? « En Coupe de France, être favori ne signifie rien », coupe court Sasa Obradovic, le technicien serbe de l’ASM. « Les 4 matches précédents ne veulent rien dire. C’est un match, c’est du 50/50. L’ASVEL a l’habitude de ce genre de match, ils ont l’expérience »
« En finale, seule la victoire est belle »
Avec son casting impressionnant, l’AS Monaco Basket a l’ambition de marquer le coup après l’élimination prématurée en quarts de Leaders Cup. Une compétition remportée par… l’ASVEL. Ancien de la maison villeurbannaise, le jeune meneur Matthew Strazel (20 ans) a hâte d’y être. « C’est excitant, on joue dans une grande salle, il va y avoir beaucoup de monde, face à un club que je connais très bien. Le plus important va être de gagner, peu importe la manière. Que ce se soit moche, beau, que tout le monde mette 5 points ou trente, peu importe, seul le résultat comptera. J’insiste là-dessus. En finale, seule la victoire est belle ». La lutte promet d’être aussi acharnée que spectaculaire, pour donner le ton de la fin de saison…