Battue 87-74 ce mardi à l’Astroballe lors de la 10e journée de l’Euroligue par le Real Madrid, emmené par ses quatre Français, Thomas Heurtel, Vincent Poirier, Guershon Yabusele et surtout Fabien Causeur, dont tout le monde a souligné la performance, l’Asvel tentera de rebondir dès vendredi devant un autre monstre espagnol et européen, le FC Barcelone. Paul Lacombe se souvient que les Villeurbannais ont dominé les Barcelonais deux fois l’an dernier en phase régulière.
Paul, qu’est-ce qui n’a pas marché pour l’Asvel contre le Real ?
On n’a pas mis les bons ingrédients au début de match pour stopper les Madrilènes mais on est tombés contre une très grande équipe de Madrid, il faut le reconnaître. J’étais sur le terrain à ce moment-là, je peux vous dire qu’ils étaient en grande forme, ils n’ont pas beaucoup raté en début de match, je crois qu’ils étaient à 70 % de réussite aux tirs à la fin du premier quart-temps. Nous, on a pris zéro rebond au cours des 10 premières minutes… mais tout simplement parce qu’ils n’ont rien raté, c’était incroyable. Derrière, on s’est battus pour revenir mais face à une équipe d’un tel niveau et quand on court derrière le score tout le match d’une dizaine ou d’une quinzaine de points, c’est dur de les battre.
On est partis de trop loin. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’on n’abandonne jamais. On n’accepte pas de se prendre 20 points, même contre un telle équipe. C’est le point positif qu’on va retenir. C’est dommage. Comme le coach nous l’a dit, on n’a peut-être pas assez respecté le « game plan ». Mais il faut le reconnaître, on est notamment tombés sur un énorme Fabien Causeur (25 points en 18 minutes). Il a tout fait, on n’a jamais su l’arrêter.
Est-ce une chance de rejouer dès vendredi contre un autre cador européen, le FC Barcelone, qui joue ce mercredi soir contre le CSKA Moscou ?
Il faut enchaîner et essayer de renouer avec la victoire. On va jouer contre l’une des meilleures équipes de l’Euroligue (finaliste l’an dernier face à Istanbul) mais ça nous a plutôt réussi la saison dernière (deux victoires à Villeurbanne 80-68 et à Barcelone 76-69). C’est le même style d’équipe que l’an dernier. Pour ceux qui étaient là, on sait comment jouer les Barcelonais. On a le même staff technique donc pourquoi pas espérer quelque chose dès vendredi.
Propos recueillis par Sylvain Lartaud