Reléguées en National 1 à la fin de la saison dernière, les Déferlantes sont face à de nouveaux défis pour cette saison.
La fin de saison a été compliquée pour l’équipe de basketball féminin de Rezé. Reléguée en National 1, elle a fait face à de nombreuses difficultés sportives et institutionnelles.
Un défi sportif
Après deux relégations successives en deux ans, les Déferlantes quittent le monde du basket professionnel. Un défi sportif immense pour le club phare du basket féminin dans la région nantaise. “Les Déferlantes, c’est une institution dans la région Nantaise. Équipe féminine de haut niveau depuis 16 années, il était impensable de laisser disparaître ce nom qui a évolué en ligue féminine pendant tant d’années et connu la coupe d’Europe”, confie Emmanuel Lecuyer, président du Basket Club Saint Paul Rezé (BCSP Rezé). Après la démission du coach Mamadou Cissé, le président a fait appel à Alexandre Taunais. Un coach expérimenté qui connaît bien le club et la région puisqu’il était responsable de la formation au Nantes Rezé Basket depuis 2017. “Je remercie les dirigeants pour leur confiance, avec les joueuses et le staff, nous allons travailler dur et tenter d’apporter une dynamique positive”, a-t-il réagi, déjà au travail pour bien préparer cette nouvelle saison.
Le club pourra également compter sur le retour de Thomas Tissandié. L’ancien responsable technique du Basketball Club de Saint Paul Rezé revient en tant que directeur sportif “J’intègre la direction sportive avec pour objectif de faciliter le travail des salariés, des responsables de commissions sportives ainsi que le suivi de l’équipe fanion féminine, Les Déferlantes”, a-t-il expliqué.
Mais aussi des défis financiers et matériels
Le club a aussi dû faire face à de nombreuses questions. L’équipe évoluera dans une nouvelle salle, celle de la Trocardière (3 000 places), déjà surdimensionnée la saison dernière, ne convient pas aux attentes de National 1. Les Déferlantes joueront leurs matchs à domicile à Arthur Dugast, une salle de 500 places, a annoncé le président du BCSP Rezé. Une salle aux capacités plus en adéquation avec les nouvelles ambitions de la saison. Le club a aussi vu ses subventions baisser significativement. Cependant, “nous avons pu compter sur nos bénévoles et nos plus fidèles partenaires pour nous accompagner dans la construction du projet pour cette saison”, s’est réjoui Emmanuel Lecuyer, qui a ajouté : “Nous aurons aussi besoin des plus fervents supporters des Déferlantes”.
Solenn Ravenel