Les clubs d’Angers et de La Roche-sur-Yon débutent, mercredi soir, l’Eurocup, respectivement contre Flammes Carolo et Dinamo Sassari. Les deux équipes ligériennes affichent des ambitions raisonnées.
L’un souhaite disputer les play-offs, l’autre découvre l’élite européenne. Angers et La Roche-sur-Yon disputent la même compétition : l’Eurocup. Mercredi soir, les deux formations entameront leur parcours européen. Avec des objectifs différents, les clubs ligériens s’apprêtent à vivre une expérience européenne attrayante et riche en leçons pour l’avenir.
La Roche veut accéder au tour suivant
La Roche VBC participe pour la quatrième fois d’affilée à cette compétition européenne. Cette année, le tirage au sort des phases de groupes de l’Eurocup lui a été clément. Les Vendéennes se retrouvent dans la poule J avec les Lions de Londres, le Dinamo Banco di Sardegna et Villeneuve-d’Ascq. “Londres, je pense que c’est un niveau en dessous du reste des équipes. Pareil pour les Italiennes de Sassari. Villeneuve est notre principal adversaire”, analyse Emmanuel Body, l’entraîneur choletais.
“On va tout faire pour sortir de notre groupe et se qualifier au tour suivant, ambitionne le coach. En plus de gagner, il faudra tenter de le faire le plus largement possible pour être les mieux placées avant les play-offs”. D’autant plus qu’il y a une réelle occasion de performer pour La Roche VBC. “Pour une fois qu’on ne se retrouve pas dans une poule de la mort, on doit en profiter”, glisse Emmanuel Body.
“On essayera de s’adapter”
Revenue au plus haut niveau la saison dernière, l’UFAB a surpris en LFB. Le promu s’est facilement maintenu dans l’élite et a obtenu une huitième place qualificative pour l’Eurocup. Une aubaine perçue comme un piège pour le club, lui qui n’a jamais évolué à un tel niveau. “Quand on voit à quel point notre infirmerie est remplie, on peut se le dire. Cela peut aussi être des matchs pour se rassurer, pour retrouver de la confiance par rapport au début de championnat compliqué que l’on peut avoir”, explique la nouvelle coach d’Angers, Aurélie Bonnan. Enchaîner les matchs nationaux aux européens lui semble délicat. “Notre calendrier est difficile, lâche-t-elle. Ce qui me gêne le plus, ce n’est pas tant le fait de jouer le mercredi et le samedi, c’est plus qu’on a moins de temps pour préparer le match du week-end. Quand tu voyages, tu ne t’entraînes pas”.
Néanmoins, la satisfaction de participer à cette grande compétition reprend le dessus. “Toutes les joueuses ont cette envie de la disputer, même un coach”, avoue Aurélie Bonnan. L’entraîneuse reste tout de même positive. “Pour l’instant, nous n’avons pas encore perdu, ni encore commencé, réplique-t-elle. On verra comment les choses se passent et on essayera de s’adapter”. Installées dans le groupe L, les Angevines affronteront Flammes Carolo mercredi soir, suivi de KP Brno et ZKK Raguse.