Les Villeurbannais ont fait respecter leur rang (87-65) face à un Elan Béarnais énergique mais brouillon. Grâce à leur ailier star Edwin Ndjock (24 points) auteur d’une partie de haut niveau, L’Asvel est qualifiée. Ils affronteront demain, la SIG Strasbourg en demi-finale.
Le bouillonnant entraîneur Palois Julien Lalanne a pu s’agiter pendant quatre quart temps pour exhorter ses troupes, il a dû se rendre à l’évidence, cette formation de l’Asvel était une classe au-dessus. Les Palois n’ont pas tardé à s’en rendre compte, imprécis à 2pts (4/9), pas assez solides défensivement, l’écart est déjà fait à l’issu du premier acte (24-18). L’ailier star de l’Asvel Edwin Ndjock avait déjà fait sa part (15 points) dans le premier quart. La suite est assez limpide, pas grand-chose à se mettre sous la dent pour les spectateurs de l’Azur Arena si ce n’est la domination de Villeurbanne. Bien au-dessus dans la raquette (nb rebonds), plus fluides dans le jeu, trouvant les extérieurs à souhait, la prestation est maîtrisée. A la mi-temps l’Asvel mène logiquement (48-36). Si côté Palois, Lasserre (17 points) et Milanese à la mène tenaient leur équipe à bout de bras, la messe était déjà dite pour eux. Anthony Brossard, le coach de l’Asvel, offrait alors du temps de jeu à ses hommes tant la partie était maîtrisée.
L’occasion de voir la belle entrée en jeu du très jeune Zaccharie Risacher, 16 ans seulement. Le numéro 10 de l’Asvel s’est illustré par une belle adresse à l’intérieur (3/4) et par un superbe shoot long distance en obtenant en prime une faute. Assurément la révélation et l’animation de ce match à sens unique. Le coach Villeurbannais a pu faire tourner son effectif et reposer ses troupes avant la demi, face à Strasbourg demain : « On a bien démarré la rencontre, on a un effectif de 13 joueurs tout le monde a pu jouer. » La donne sera différente face à la SIG sans doute : « C’est une équipe très complète qui nous a battu à domicile cette saison. On a hâte » narre Anthony Brossard. Le duel est lancé.