Alors que les Poinçonnoises se déplaçaient à Villeurbanne pour la 11e journée de NF1, l’ASVEL VBF a dû déclarer forfait à la dernière minute. La deuxième fois cette année. Une victoire sur tapis vert qui relance l’USP dans la course au maintien.
À deux jours d’intervalle, le Poinçonnet Basket a pu faire connaissance avec le désordre qui règne au sein du club villeurbannais. Alors que le club est en proie à de grosses difficultés financières (une dette entre 300 000 et 400 000 € est évoquée), le président du club, Jean-Matthieu Delacourt, avait annoncé, ce mercredi 8 janvier, que son équipe pourrait prendre part à la rencontre qui l’opposait au club indrien. Deux jours plus tard, la donne s’inverse. Le vendredi 10 janvier dans la soirée, soit un jour avant le match, ce même président prévient l’USP de sa victoire par tapis vert (0-20) ; l’ASVEL est contraint à déclarer forfait. 11e au départ de cette journée, les filles de François Ménival remontent à la 9e place et prennent leurs distances avec le bas de tableau. Même si elles auraient sûrement voulu que cela se passe autrement.
L’ASVEL convoquée au tribunal
Alors que cet abandon profite au Poinçonnet, la suite s’annonce cauchemardesque pour Villeurbanne. À la suite de ce forfait, le club est contraint à l’arrêt de sa saison puisque c’est la deuxième fois qu’elle ne se présente pas lors d’un match de championnat après celui contre Monaco en décembre dernier. Reste à savoir désormais ce qui attend le prestigieux club villeurbannais, attendu ce mardi 14 janvier devant le tribunal judiciaire.
Deux cas de figure restent possibles : soit il est placé en redressement, ce qui voudrait dire que l’équipe 1 pourrait, dans le meilleur des cas repartir en Nationale 3 l’année prochaine. soit la liquidation totale, qui entrainerait la fermeture définitive de l’ASVEL Féminin.
Solal Polese