Directeur marketing de JULES, Benoît Latron s’exprime sur le partenariat entre la marque de prêt-à-porter française et le Tour de France.
Que représente le partenariat avec le Tour de France pour la marque Jules ?
On est sur notre deuxième année. On a deux gros partenariats actuellement, le FISE et le Tour de France. Évidemment, le Tour de France est l’événement de l’été, son impact est international et il est l’un des trois plus grands événements sportifs au monde. C’est un partenariat majeur, d’autant plus qu’on a deux volets. Le premier concerne la partie fournisseur officiel de la Grande Boucle avec un engagement sur quatre ans avec ASO (Amaury Sport Organisation) et les organisateurs du Tour en les habillant. Le deuxième volet est plus commercial, avec notre collection exclusive Tour de France, qui est d’ailleurs en ce moment en vente dans nos magasins et qui sera vendue jusqu’en mi-juillet dans les magasins. On a des mises en avant spécifiques, une vitrine spécifique sur cette collection Tour de France. C’est un moment important de l’année pour nous.
Qu’est-ce qui vous tient à cœur dans ce partenariat ?
Deux choses nous tiennent à cœur Tout d’abord, c’est d’aller à la rencontre du public et donc de sortir de ce qu’on peut faire d’habitude en communication et sortir de nos magasins pour rencontrer le public, nos clients, dans un contexte différent. Ensuite, c’est aller à la rencontre des gens qui ne nous connaissent pas pour profiter de ce contexte festif pour nous montrer dans un contexte ludique et avoir du temps pour expliquer nos produits et nos projets, notamment nos engagements RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). On était très satisfait des retours du public pour discuter et échanger sur nos projets.
« Poursuivre les partenariats dans lesquels on s’est déjà engagés »
Vous allez habiller plus de 300 officiels pendant 3 ans. Comment réfléchissez-vous au style vestimentaire ?
Pour élaborer ces tenues, on est parti de nos collections. L’idée, c’est de travailler avec eux sur deux aspects : le confort, la praticité évidemment. Et puis le style. Donc à partir de nos collections, c’est ASO qui choisit. Et puis on leur propose des silhouettes un peu différentes pour aller peut-être un peu plus loin que ce qu’ils avaient imaginé au départ. C’est un travail vraiment conjoint, mais qui part toujours des produits JULES qui sont commercialisés. On n’invente pas pour les officiels des produits différents de ce que l’on peut vendre à des clients qui ne sont pas sur le Tour de France. C’est un travail de ping-pong, d’allers-retours entre ASO et JULES, mais le dernier mot revient à ASO.
Quel dispositif Jules va-t-il mettre en place pour le Tour de France 2023 ?
On a un dispositif majeur qui est cette caravane JULES. En fait, c’est une caravane américaine, Air Stream, qu’on a malicieusement rebaptisée JStream en jouant sur le R qui n’en est pas un. Sur cette caravane, on est présent sur les fans parcs, villes-départs, parfois sur la route de chaque étape. C’est là où il y a une grosse zone de concentration du public, où on vient parler de nous, présenter nos produits, faire jouer le public et faire gagner des petits lots. C’est le gros dispositif pour nous qui est de suivre le Tour tout au long du tracé en allant à la rencontre du public. On a aussi deux voitures JULES sur le Tour en avant-course, dans lesquelles on peut inviter les partenaires et les clients à vivre avec nous ces étapes. On a aussi mis en place un jeu concours au mois d’avril, pendant Paris-Roubaix, qui est à côté de chez nous, où on a fait gagner le grand départ à Bilbao pour deux personnes. Pour nos 56 magasins présents sur le parcours cette année, on va animer aussi différemment avec, dans les jours précédant le passage du Tour, des instants gagnants, des cadeaux pour les clients, des équipes qui seront aussi habillées aux couleurs du Tour. Il y a un côté animation du réseau et des clients du réseau à proximité du Tour.
Outre le cyclisme et le FISE, Jules a-t-il l’ambition de s’implanter dans d’autres sports ?
Ce n’est pas à l’ordre du jour. On est ouverts comme on l’a été avec le FISE et avec le Tour en fonction des rencontres et du projet qu’on construira ensemble. On ne cherche pas coûte que coûte à rajouter d’autres sports. Ce qui nous importe déjà pour nous, c’est de poursuivre les partenariats dans lesquels on s’est déjà engagés. Il n’y a pas de recherche absolue d’autres sports. Par ailleurs, on est très sollicités pour cela. Mais ce n’est pas non plus impossible que l’on ouvre la porte à d’autres disciplines si le projet nous plaît et qu’on est sur la même longueur d’onde.