Après plus d’un tiers du championnat, le Nîmes Olympique est troisième de Ligue 2 derrière Lorient et Reims. Une juste récompense pour une équipe qui ne cesse d’attaquer et de proposer du beau jeu. Pour SPORTMAG, Bernard Blaquart s’est confié sur l’entame de ses joueurs et ses ambitions. Entretien…
Bernard, quel bilan tirez-vous de votre début de saison ?
Globalement, nous sommes très satisfaits. Compte tenu de nos possibilités et de nos moyens, être troisième de Ligue 2, c’est une très grande satisfaction.
Votre équipe a la meilleure attaque de Ligue 2 avec déjà 31 buts en 15 matchs. Cette année encore, vous impressionnez par vos qualités offensives…
C’est vrai, en tout cas, c’est ce que nous souhaitons faire. À chaque match, nous essayons d’aller de l’avant, de bien jouer au ballon, même si nous avons de gros progrès à faire en termes d’efficacité. On se procure à chaque fois beaucoup d’occasions, sans forcément les concrétiser. On devrait marquer encore plus si nous étions plus réalistes. Ce qui est certain, c’est que notre jeu ne changera pas, l’équipe sera toujours tournée vers l’offensive.
Umut Bozok, qui évoluait la saison dernière à Consolat, est l’un des grands acteurs de votre bon début de saison. Vous attendiez-vous à de tels débuts de sa part ?
Je savais qu’il avait beaucoup de qualités, mais peut-être pas à ce qu’il aille aussi vite. C’est un garçon qui arrive de National, qui doit digérer tout ce qui lui arrive. Il faut qu’il continue à bien travailler pour rester sur cette lancée.
Le Nîmes Olympique est un club historique du football français. On imagine que ce doit être un vrai plaisir de travailler pour une telle institution…
Oui, évidemment. Il vaut mieux être entraîneur d’un club avec de la vie comme le Nîmes Olympique ! Après, ça a également des inconvénients, il se passe toujours quelque chose ici. Mais c’est clair que c’est beaucoup de plaisir, même si le passé glorieux du club commence à dater un petit peu. Aujourd’hui, le Nîmes Olympique est un club moyen de Ligue 2.
Un club qui réunit tout de même plusieurs milliers de supporters à chaque match à domicile…
Voir du monde aux Costières, c’est toujours beaucoup de bonheur. On a joué devant des affluences restreintes il y a deux ans et aujourd’hui, on joue régulièrement devant 8000 ou 9000 personnes. C’est évident que c’est positif pour l’équipe. Que ce soit les joueurs ou le staff, nous en sommes très heureux.
Qu’attendez-vous de votre équipe lors des prochaines semaines, jusqu’à la trêve hivernale ?
Il faut faire abstraction de notre classement et continuer à jouer avec notre jeunesse, notre insouciance et notre générosité. Si nous devenons calculateurs, ça peut devenir compliqué. Il ne faut pas se poser de questions, le classement actuel n’a que très peu de valeur. Nous devons continuer à jouer et à prendre du plaisir. C’est le plus important.
Propos recueillis par Bérenger Tournier
