Le Département des Pyrénées-Atlantiques fait partie des partenaires des Journées d’études nationales de l’Association Nationale des Directeurs et Intervenants d’Installations Sportives (ANDIISS). Un événement accueilli par Pau, en 2018 et 2019, et très important pour le Département, comme le confie Bernard Dupont, conseiller départemental en charge de la Jeunesse et des Sports.
Pourquoi le Conseil départemental est-il partenaire des JEN de l’ANDIISS ?
Tout simplement car l’accueil de ce type d’événement permet de mettre en valeur la politique sportive du Département. Cette politique est avant tout axée sur la pratique du sport par le plus grand nombre. Je pense aux jeunes bien sûr, mais aussi aux adultes. Notre politique ne doit oublier personne, les Pyrénées-Atlantiques encouragent le sport pour tous.
Cela passe-t-il aussi par le développement du sport santé ?
Exactement. Au sein du Conseil départemental, nous jugeons que le sport santé est essentiel et que la santé est conditionnée, en grande partie, par l’exercice physique. Aujourd’hui, la sédentarité reste beaucoup trop importante, notamment chez les jeunes. La réalité, c’est qu’il faut se bouger et encourager la pratique sportive de manière à favoriser une meilleure santé.
Que met en place le Conseil départemental pour la pratique sportive des jeunes ?
Il faut savoir que le Conseil départemental est en charge des collèges. Nous nous intéressons donc forcément à la pratique sportive des collégiens. L’an prochain, nous accueillons le congrès national de l’USEP à Pau. Nous soutenons cette fédération sportive scolaire, tout comme l’UNSS, tout au long de l’année.
Aujourd’hui, nous avons constaté qu’il existait une aversion pour le sport venant de nombreux jeunes. Autrefois, faire du sport dans un club était le summum, alors que désormais, les jeunes ont trouvé d’autres occupations qui font que le sport passe au second plan. Or il est difficile de se mettre à une activité sportive si l’on ne pratique pas dès l’enfance. Le Département met ainsi l’accent sur le développement des sections sportives dans les collèges.
Justement, cette politique porte-t-elle ses fruits ?
Nous avons 80 collèges dans le département et 32 sections sportives. C’est encore trop peu. Mais nos efforts payent, sept nouvelles sections sportives vont voir le jour dès l’an prochain. Dans l’idéal, nous aimerions qu’il existe une section sportive par collège. Leur développement est un positionnement stratégique essentiel pour favoriser la pratique du sport pour tous.