Bernard Ponceblanc : « Être un élément déclencheur »

Forum international de la jeunesse, Trophée cadet/cadette, Journée olympique, en plus des autres actions régulières, l’année 2019 va être chargée pour le CDOS Saône-et-Loire. Bernard Ponceblanc, son président, nous détaille les actions.

 

Quelles sont les missions du CDOS Saône-et-Loire ?

Nous fédérons 56 comités départementaux et près de 115 000 licenciés à qui nous proposons des actions diverses. Nous sommes en lien avec des interlocuteurs du Conseil départemental et de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations. Le CDOS doit être un élément déclencheur ou accompagner tout le monde du sport. Nous aidons beaucoup les associations sportives et les comités. Nous avons la chance d’avoir 24 membres au comité directeur qui s’investissent beaucoup.

Que proposez-vous pour faciliter le quotidien des clubs ?

Nous organisons des formations spécifiques pour des dirigeants et des soirées débats. À Monceaux-les-Mines, la Maison des sports est ouverte à tous les comités avec deux salles de réunion équipées à leur disposition. Onze sont hébergés.

Et pour leur faire gagner de nouveaux pratiquants ?

L’objectif est avant tout de garder les licenciés actuels. Le CDOS 71 organise la journée du sport santé afin de montrer le côté convivial, que c’est mieux de pratiquer du sport en club qu’être un électron libre. Nous mettons sur pied des actions avec une collectivité et invitons l’ensemble des associations sportives locales. C’est aussi intéressant pour les membres de clubs de se rencontrer et de discuter entre eux. Nous intervenons aussi pendant une journée ou un week-end avec des partenaires privés comme des mutuelles ou d’autres organismes de santé, dont la Fédération française de cardiologie, pour faire prendre conscience aux gens de l’importance du sport.

Quels sont les gros événements à venir dans le département ?

Le Forum international de la jeunesse 2019 que nous organisons tous les deux ans en partenariat avec le Comité international olympique, le Comité international Pierre de Coubertin et nos partenaires. Près de 170 jeunes venus des lycées français et étrangers « Pierre-de-Coubertin » de 24 à 27 pays se retrouveront au centre omnisports de Mâcon. Avant cela, en mars ou en avril, nous aurons organisé notre Trophée cadets/cadettes, à Épinac, où nous récompensons une centaine de jeunes dans une catégorie rarement valorisée, avec Stéphane Diagana comme parrain cette année. Par ailleurs, nous préparons les Jeux de la Saône-et-Loire, qui regrouperont 5 000 jeunes de 12 à 15 ans et 500 accompagnants, dirigeants, arbitres, juges et entraîneurs, à Autrun, en mai 2020. Ce sont nos mini-jeux, qui se déroulent tous les quatre ans. Nous avons engagé beaucoup de partenaires et disposons d’un appui important de la Ville et du Conseil départemental.

Comment travaillez-vous avec les institutions ?

Nous sommes en liaison avec le service éducation du Conseil départemental pour les « classes olympiques ». Nous répondons aux attentes du CNOSF en allant dans les collèges et en présentant les valeurs de l’olympisme aux élèves. Nous intervenons aussi dans ces établissements sur tout ce qui touche à la santé et à la nutrition. Les collectivités peuvent nous contacter quand elles veulent faire des animations et on oriente leur travail. Nous pouvons aussi les renseigner grâce à notre centre de ressources. Enfin, une des commissions du CDOS travaille sur les équipements sportifs, en liaison avec les services de l’État. Elle aide les maires à constituer des dossiers afin d’avoir des équipements de qualité et développer la pratique sportive.

Comment encouragez-vous les communes à s’engager dans le sport ?

Le CDOS organise le « challenge de la commune la plus sportive » qui permet aux communes de moins de 3 000 habitants et aux communes de moins de 9 000 habitants de revendiquer un label « ville sportive ». Le but est de valoriser les communes selon le niveau de leurs athlètes, l’engagement des élus et les équipements sportifs. Un classement est établi tous les deux ans. Le challenge est ouvert jusqu’au 15 mars.

Propos recueillis par Leslie Mucret
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