Le hockey sur glace, nouvelle star des antennes de BFM Régions

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Les chaînes BFM locales diffusent cette saison en exclusivité les meilleures affiches du championnat de France de hockey sur glace, la Synerglace Ligue Magnus. Une mise en lumière importante pour le développement de ce sport et fortement attendue par les fans selon Camille Langlade, directrice des rédactions BFM locales.

 “C’est une implantation historique de ce sport !” Camille Langlade, directrice des rédactions BFM locales, est très fière de proposer cette année sur ses antennes les meilleures rencontres de la Synerglace Ligue Magnus, plus haut échelon français du hockey sur glace. Une trentaine de matchs seront ainsi diffusés cette saison, dont plusieurs l’ont déjà été, puisque la cinquième journée du championnat s’est jouée ce 27 septembre.

Une excellente nouvelle pour la discipline et ses fans, qui attendaient depuis longtemps une offre de cette ampleur pour pouvoir suivre dans de bonnes conditions leur sport et leur club de cœur : “La décision de diffuser la Ligue Magnus correspond à une forte demande des téléspectateurs dans certaines régions”, explique Camille Langlade. “Notre raison d’être est de renforcer les liens de proximité avec les habitants des régions où on émet, donc c’était notre devoir d’aller leur proposer cette offre-là. On avait vocation à devenir les chaînes locales du hockey !” Une vocation partagée par les rédactions de BFM Régions, parmi lesquelles un grand nombre de journalistes se revendiquent “grands amateurs” de hockey.

“Le sport le plus rapide à regarder”

Sport peu connu, mais en plein essor, le hockey sur glace se popularise de plus en plus en France et rencontre du succès localement, dans les villes accueillant des clubs de la Ligue Magnus. “À Rouen, ça fait vraiment partie de la culture locale”, souligne Camille Langlade. Le club Normand a notamment remporté la phase finale de la saison 2023-2024. Dans les Alpes du Sud, Gap et Briançon sont devenus deux bastions solides de la discipline. Plus au Sud encore, Marseille et Nice sont également en train de le devenir, avec un effort particulier entrepris par cette dernière ville pour promouvoir ce type de sports, en vue des Jeux Olympiques d’hiver 2030.

Au-delà de la demande croissante des amateurs de hockey, ce sont aussi les spécificités de ce sport en lui-même qui ont convaincu BFM: “C’est le sport le plus rapide à regarder, grâce au palet qui va très vite et aux patins qui permettent aux joueurs de se déplacer particulièrement rapidement sur la glace”, affirme Camille Langlade. De plus, la production télévisuelle s’est nettement améliorée ces dernières années, rendant le hockey de plus en plus télégénique : “ Il y a maintenant des ralentis, plusieurs caméras qui sont placées sur la patinoire et dans les tribunes, c’est devenu plus professionnel dans la manière d’être retransmis à la télévision”, confirme la directrice des rédactions BFM Régions.

Chaque chaîne régionale diffuse ainsi les meilleures affiches impliquant le club de sa région. BFM Normandie retransmet par exemple les plus belles rencontres des Dragons de Rouen. Si ces derniers affrontent les Aigles de Nice, BFM Nice Côte d’Azur retransmet également le match simultanément. Au bord de chaque patinoire, on retrouve en général un ou deux commentateurs “locaux”, originaires du lieu où se déroule la rencontre. Ces derniers sont donc de véritables passionnés, qui connaissent leur sujet à la perfection, et rendent ainsi les matchs encore plus vivants pour les fans, mais également pour les novices : “On demande aux commentateurs d’être pédagogues afin de rendre le déroulé du match accessible à ceux qui souhaitent découvrir. Ils rappellent les règles au fur et à mesure, comme les tiers temps et les pauses”, souligne Camille Langlade.

Du contenu avant, pendant, et après les matchs

En plus de la diffusion des matchs, les chaînes locales BFM proposent aussi un contenu complémentaire à ces derniers, sous forme d’analyses et d’informations concernant l’actualité des joueurs et du championnat : ”Si un joueur des Diables Rouges de Briançon est blessé par exemple, on l’annoncera et on en parlera, puis ça fera l’objet d’un sujet dans nos journaux télévisés le long de la semaine”, précise Camille Langlade. “On annonce les matchs, et on les résume ensuite le lendemain matin, avec un point sur le classement. En plus de ça, les fans qui ont installé les applications de nos chaînes reçoivent des notifications relatives aux matchs, qui leur donnent le résultat de leur équipe ainsi qu’un résumé des enjeux de la rencontre”. Une offre davantage culturelle est également disponible grâce au magazine « Tous terrains », diffusé chaque lundi, qui met en lumière les histoires des clubs, l’engouement des supporters et leurs identités locales, avec des reportages et des invités.

Après cinq journées de championnat, le bilan est très positif pour les chaînes BFM locales, qui réalisent des audiences deux à trois plus fortes les soirs de match. “Ça a vraiment trouvé un écho très fort dès la première rencontre. Les commentaires sur les réseaux sociaux de nos rédactions sont très élogieux, et les personnes qui veulent découvrir le hockey sont ravis qu’une chaîne telle que BFM diffuse les plus grands matchs”, se réjouit Camille Langlade, qui affirme que la porte est d’ores et déjà grande ouverte pour poursuivre l’aventure l’année prochaine : “Pour l’instant, le contrat de diffusion porte jusqu’à la finale de cette saison. Mais on est très partants pour que ça continue, on souhaite s’inscrire dans la durée, et ça sera l’objet d’une discussion avec la Ligue Magnus !”

Outre la Ligue Magnus, la directrice des rédactions BFM Régions assure également que la porte n’est fermée pour aucun autre sport en vue d’un projet similaire : “On est intéressés par tous les sports. On a diffusé beaucoup de boxe, ainsi que du basket, du basket 3×3 et du MMA. On diffuse aussi de l’athlétisme et du football.  Notre offre sportive doit être la plus large possible, et correspondre aux attentes des habitants des régions dans lesquelles on émet. L’objectif à terme est de diffuser le plus de rencontres sportives possibles, parce qu’on sait que c’est une passion française, qui doit se développer encore plus, et on veut participer à cet essor !”

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