Avec une Julia Simon dossard jaune et un collectif plutôt régulier depuis le début de saison, l’équipe de France de biathlon s’avance sur l’étape d’Antholz (Italie).
A partir de ce jeudi 19 janvier, la Coupe du Monde de biathlon fait étape à Antholz-Anterselva (Italie). Un programme classique, avec sprint, poursuite et relais pour finir (masculin-féminin). Alors que les Mondiaux approchent, le camp tricolore arrive avec ambition.
Julia Simon cheffe de file
Patronne du circuit féminin, Julia Simon mène un collectif en pleine confiance. Porteuse du dossard jaune de leader du général, la Savoyarde a des vues très concrètes sur le gros globe. A Ruhpolding, elle a encore pris de l’avance sur sa principale rivale, Elvira Oeberg. Désormais, elle compte trois victoires et six podiums en individuel. En plus de son dossard jaune, elle domine le classement de la poursuite et de la mass-start.
Des révélations
Côté féminin, l’équipe de France a eu son lot de performance. Anaïs Chevalier-Bouchet a décroché des podiums et s’est battue en tête avec régularité. Pour Lou Jeanmonnot, cette saison est celle de l’éclosion. Adroite au tir (91% de réussite), la Franc-Comtoise tutoie les sommets. Ce superbe premier podium sur l’individuel de Ruhpolding en est la preuve. De son côté, Sophie Chauveau a surpris son monde au Grand-Bornand, avant d’avoir plus de mal ces derniers temps. La Bornandine montre cependant qu’elle mérite sa place dans ce groupe A.
Les Mondiaux dans le viseur
Chez les hommes, on ne peut que subir la domination norvégienne. Hégémonique, Johannes Boe trône en tête du général, suivi par une horde de compatriotes. Après une entame de saison plus en retrait, Quentin Fillon Maillet est 4e. S’il peut encore espérer un podium, l’objectif premier est sans nul doute un cran plus tard. Du 8 au 19 février, Oberhof accueille les championnats du monde. Pour les Français, ce peut être l’opportunité de bousculer la hiérarchie et de faire un coup. Après son coup de mou, Emilien Jacquelin a retrouvé confiance et élan sur la mass-start en Allemagne (5e). Les Mondiaux, en one-shot, deviennent d’autant plus intéressants pour les Bleus.