La deuxième étape de Coupe du monde de biathlon se déroule du 8 au 10 décembre à Hochfilzen. Lou Jeanmonnot, brillante à Ostersund, a toutes les chances de porter le dossard jaune en Autriche.
Après deux semaines dans le froid suédois, il est l’heure pour le circuit mondial de biathlon de reprendre la compétition, cette fois-ci à Hochfilzen. Le site autrichien, connu pour y avoir accueilli les championnats du monde en 2005 et 2017, est l’un de ceux que l’on retrouve régulièrement dans le calendrier de la Coupe du monde depuis une vingtaine d’années.
Moins chargé qu’à Ostersund, le programme de cette étape autrichienne, disputé en altitude, n’en sera pas moins intéressante à suivre avec deux sprints programmés ce vendredi suivi des poursuites le samedi avant de terminer par deux relais par sexe. Si les Allemands Philipp Nawrath et Franziska Preuss sont les deux leaders des classements provisoires, l’attention n’est pas portée sur eux. Mais sur les futures prestations de Lou Jeanmonnot, vainqueure du sprint et de la poursuite la semaine passée à Ostersund. Pour rappel, seules Corinne Niogret, Sandrine Bailly et Marie Dorin-Habert ont réalisé ce doublé dans leur carrière.
Lou Jeanmonnot en route pour un nouveau doublé ?
Dossard rouge sur les épaules, Lou Jeanmonnot se distinguera des autres biathlètes lors du sprint et la poursuite de cette étape internationale. Comme la semaine dernière où elle s’est pleinement dévoilée, montrant ainsi toutes ses qualités, son potentiel, sa détermination et ses ambitions élevées. La Franc-Comtoise, avec ses deux succès en Suède, peut rêver davantage qu’un top 6 en mars prochain, objectif qu’elle s’est fixé avant d’entamer cette saison. Car elle n’est seulement qu’à trois points du dossard jaune portée par l’Allemande Franziska Preuss. “Annoncer que je suis capable de gagner un général, c’est compliqué. J’y pense un petit peu, reconnaît-elle, mais je me focalise toujours sur ce top 6. Je serai déçue si je ne suis pas dedans en fin d’hiver”. La concurrence, notamment norvégienne, suédoise et allemande, mais aussi au sein de l’équipe de France, sera toujours bien présente pour lui jouer des tours. Mais c’est avant tout contre elle-même qu’elle se battra, pour peut-être, glaner le gros globe de cristal. “A partir du moment où je suis capable de gagner une course, je suis capable d’en gagner plusieurs. Après, cela dépend de plein de choses comme avoir un mental sur toute la saison et gérer la fatigue”, indique-t-elle. Éléments de réponses dès demain.
Le programme
Vendredi 8 décembre
11h30 : sprint hommes
14h25 : sprint dames
Samedi 9 décembre
12h15 : poursuite hommes
14h45 : poursuite dames
Dimanche 10 décembre
11h30 : relais masculin
14h15 : relais féminin