Considéré comme le plus grand espoir du BMX français, Léo Garoyan a la volonté d’aller titiller les sommets de son sport. Après avoir tout gagné chez les jeunes, le Tricolore souhaite, à 21 ans, s’imposer parmi les grands, et briller sous les couleurs bleu, blanc, rouge. Récemment, une grosse blessure l’a empêché de terminer sa première grosse saison chez les Élites… Mais le champion l’assure, il reviendra encore plus fort dès l’an prochain. Un profil déjà ancré dans l’Esprit 2024.
Pensionnaire du BMX Besançon et membre de l’équipe de France, Léo Garoyan fait partie de ceux qui aiment les sensations fortes. Casse-cou depuis son plus jeune âge, il ne s’est pas cherché très longtemps. Pourtant, l’histoire d’amour entre ce dernier et le BMX a commencé tout à fait par hasard. « À l’âge de quatre ans, je faisais du vélo avec mon papa du côté de la base nature de Fréjus. L’idée était de s’amuser sur un skatepark, sans arrière-pensées. Mais ce jour-là, une dame est venue demander à mon père si je faisais du BMX. La réponse a bien entendu été négative, mais la curiosité m’a rattrapé. Alors, mon père et moi nous sommes intéressés à cette discipline, et le mercredi suivant je suis allé l’essayer. J’ai tellement accroché avec le BMX qu’a l’issue de la séance, j’étais déjà licencié », raconte le jeune homme avec nostalgie. N’étant pas un grand fan des figures et du côté freestyle, c’est tout naturellement que Léo Garoyan s’est dirigé vers la sensation de vitesse du BMX Race. Ce sport, inscrit pour la première fois au programme olympique lors des Jeux de Pékin en 2008, fait parler la vitesse, mais aussi la technique. Lors des courses, il faut être un sacré pilote pour rester debout sur son vélo, bien prendre les sauts ainsi que les différentes trajectoires afin de conserver un maximum de vitesse. Le principe est simple : huit coureurs sur la ligne de départ, le premier qui franchit l’arrivée gagne.
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