Du 18 au 20 janvier, la Ville de Bourges organise la deuxième édition des États Généraux du Sport Féminin au CREPS Centre-Val de Loire. Lors de conférences et tables rondes, toutes les thématiques seront abordées.
À Bourges, le sport féminin possède une place prépondérante. Réelle ambassadrice des sportives, la Ville met en avant la pratique sportive féminine cette semaine. Après 10 ans d’absence, les États Généraux du Sport Féminin font leur retour au CREPS Centre-Val de Loire, du 18 au 20 janvier. Au programme : débats, conférences et ateliers.
Durant trois jours, des spécialistes animeront des conférences, des tables-rondes et des ateliers de travail sous les yeux de la Fondation Alice Milliat, elle aussi organisatrice. Ces échanges permettront de réaliser un bilan, présentant à la fois les grandes avancées du sport féminin et les freins, les obstacles persistants. Cet état des lieux abordera en long, en large et en travers une multitude de thématiques : l’éducation à l’égalité, le parasport, la féminisation des métiers du sport, l’adaptation des espaces publics aux femmes, l’ouverture aux compétitions mixtes, la maternité pour les athlètes de haut niveau… tout en faisant un parallèle avec la situation dans les autres pays européens.
“Les sections féminines ne doivent pas être les dernières roues du carrosse”
En accueillant pour la deuxième fois une telle manifestation, Bourges tient à ce que le sport féminin prenne un nouveau virage. “L’idée est de faire tous les deux ou trois ans, le bilan sur le sujet, mais aussi être force de propositions et de revendications. On va tenter de combler le fossé qui sépare la pratique féminine et masculine”, a souligné le maire de la capitale du Cher, Yann Galut. Un livre blanc sera rempli au fur et à mesure de l’événement et permettra peut-être d’enclencher de nouveaux projets en faveur du sport féminin.
“Je souhaite que la pratique des petites filles et des femmes augmente dans la ville, ambitionne le maire dans Les Sportives. On s’est rendu compte que dans les city stades, 95% du temps ce sont les garçons qui les utilisent. Il est important de sensibiliser les clubs, les ligues et les comités sur la prise en compte de la pratique féminine dans leur vie d’association. Les sections féminines ne doivent pas être les dernières roues du carrosse”. Avec l’engagement d’améliorer la situation, Bourges détient l’étiquette de capitale française du sport au féminin. Indéniablement.