Organisé le 19 décembre par le club de boxe BAM l’Héritage, le gala des Mureaux a été « une très grande réussite » selon Abadila Hallab. Retour sur cette belle soirée de boxe avec l’entraîneur et le directeur sportif de ce club de renom.
Selon vous, l’organisation de ce gala a-t-elle été une grande réussite pour votre club ?
Ce gala est une très grande réussite ! Nous avons réussi à organiser le Championnat de France de Rima (Ayadi) qui était très important puisqu’elle s’entraîne depuis un moment déjà. Cela a aussi permis de tenir en activité nos boxeurs que l’on a actuellement au club. Donc oui, c’est une grande réussite et c’est de bon augure pour la suite.
Le jour même du gala, il y a eu une annulation de dernière minute. Pouvez-vous nous expliquer ce qui s’est passé ?
J’ai décidé de mettre le petit Christ Esabe à la dernière minute puisqu’il y a eu un problème entre un manager et un coach. Il y avait donc un trop gros décalage au niveau du poids donc j’ai décidé d’annuler ce combat-là et de mettre Christ à la place.
Pensez-vous que ce genre de soirée permet d’apporter de la visibilité à la boxe française afin que cette dernière puisse se relancer en période de crise sanitaire ?
Oui tout à fait. BAM L’Héritage est un grand club qui obtient des résultats. Nous avons eu de la chance ces dernières années mais la Covid a bouleversé cette organisation. Nous devons désormais nous adapter autrement puisque nous avons tout de même plusieurs professionnels. Nous avons décidé de changer un peu notre politique au sein du club en organisant plusieurs galas par an et en ayant une visibilité. C’est super d’avoir une diffusion sur une plateforme comme SPORTMAG ! Le maire et les élus de la ville étaient tous contents. Il faut donc continuer dans ce sens-là.
Vous avez un slogan : « C’est la boxe qui parle ». La boxe a-t-elle parlé lors de ce gala ?
Sur les réseaux sociaux, il y a des puristes et certains qui ne le sont pas. Ces derniers aiment bien donner des pronostics parfois farfelus. Mais, c’est toujours la boxe qui finit par trancher, d’où notre slogan. Nous pouvons donner tous les éléments possibles, c’est toujours le ring qui parle ! Lors du gala, c’est exactement ce qui s’est passé. Lors du combat pour le titre de Championne de France professionnelle Super-Plumes, Rima a appliqué notre stratégie de A à Z, ce qui a permis à notre boxeuse de briller, en mettant son adversaire du soir en difficulté. Elle ne prend pas de coups, elle en donne, elle est présente pendant huit rounds, elle ne descend pas en régime. Pour un entraîneur comme moi, c’est le match parfait ! Je suis vraiment très satisfait de la prestation de Rima.
Désormais, qu’attendez-vous de 2021 ?
Nous voulons organiser un gala important fin mars. Avec les membres du bureau, nous avons décidé de mettre les bouchées doubles pour l’organisation. Nous avons trouvé de nombreux partenaires mais il faut que nous nous suffisions à nous-mêmes. Depuis le premier confinement, j’arrive malgré tout à faire boxer mes athlètes un peu partout. Ils ont boxé en juillet, en octobre et maintenant au mois de décembre. Donc si on compare avec d’autres écuries, nous ne sommes pas à plaindre !