Pendant 3 jours, la ville d’Argenteuil a accueilli l’élite de la boxe amateure. Avec plus de 200 combattants et une quinzaine de pays représentés, la 18ème édition des Ceintures a été un vrai succès.
Du 2 au 4 mai, des boxeurs et des boxeuses ont combattu à la Halle des Sports Roger Ouvrard d’Argenteuil. Certains défendaient leur titre, d’autres venaient à sa conquête. Ce qui est sûr, c’est que le spectacle était au rendez-vous. Samedi dernier, 25 finales se sont jouées. Côté femmes, les catégories de poids parcouraient les -48kg jusqu’au -60kg. Chez les hommes, de -54kg à +92kg.
Français, Irlandais, Italiens, Suédois, Algériens… Cette 18ème édition a accueilli plus de 200 participants mélangeant une bonne quinzaine de nationalités. Mention spéciale aux Italiens, venus en nombre, pour espérer récupérer la plus grande quantité de titres. Les Irlandais de Dublin Docklands, représentés par Jordan Moore, Terry Mcentee et Gavin Rafferty, réalisent un 2/3.
Du côté des Français, le bilan est positif. Les Franciliens se sont déplacés en nombre. Mais de nombreux boxeurs originaires de province étaient présents comme Yassine Niya (Rennes) ou Mayssoun Bourega (Bron), tous deux vainqueurs.
Les Bleu(e)s à la fête
Au cours de cet évènement, vous avez pu lire les interviews de quatre boxeurs disputant Les Ceintures. Bamba Sissoko n’était pas parvenu à se qualifier au moment de notre interview. Le boxeur était néanmoins dans le coin de sa partenaire de club, Marianne D’Antuono, qui a remporté le titre chez les -57kg. Chadi Baraia, une des espoirs de la boxe française, a malheureusement connu le même sort, sorti dès la demi-finale.
La belle histoire de Leclerc Nogaus, quant à elle, se poursuit. Frôlant l’amputation de sa jambe après une agression par balle, il a décidé de remonter sur le ring pour continuer à boxer. Le Français gagne face à l’Italien Paolo Caruso. Enfin, Georcy Taty Bouanga confirme son statut. Le Français venu du pieds-poings et du MMA a éteint son adversaire dès la première reprise.