À l’occasion du gala Samaké Production, ce jeudi soir, au Zénith de Paris, les Français ont assuré la fête avec un carton plein dans une ambiance électrique. Une soirée mémorable.
Au programme, quatre combats professionnels et deux main évents au sein du Zénith de Paris qui avait déjà bien accueilli un évènement de ce genre. La soirée a commencé par la victoire aux points du jeune boxeur Raphaël Monny contre le Russe Artem Karasev dans la catégorie mi-lourds. Ensuite, chez les poids lourds, le Français Maxime Vaz a terrassé par KO son adversaire moldave Alexandr Curici d’une droite dévastatrice à la fin de la première reprise.
Mustapha Zaouche a conservé la série de victoire française face à l’Estonien Pavel Semjonov, même s’il s’est fait peur. En effet, le Français était confronté à un petit gabarit, et ne pouvait pas user de sa force : son allonge. Néanmoins, il remporte cette confrontation par décision unanime. Avant les main évents, un duel franco-français, opposant le Marseillais Mathis Lourenco face à Victor Yoka, le frère de Tony Yoka. Le boxeur d’Île-de-France a finalement remporté ce duel.
Des main évents étincelants
Après avoir battu Ahmed El Moussaoui en février dernier, Bakary Samaké s’est frotté au boxeur olympique chilien Julio Alamos. Face à l’allonge expérimentée du Sud-Américain, la vivacité du natif d’Aubervilliers a pris le dessus, comme en témoigne la dernière touche du Français sur le gong du dernier round qui a fait chuter son adversaire. Malgré un oubli de protège-dent, contraignant le jeune boxeur français à « acheter un protège-dent à Décathlon », il continue son ascension fulgurante et reste invaincu. Mais le rendez-vous de la soirée n’était pas là.
Le boxeur français Kévin Lele Sadjo affrontait l’Argentin Durval Palacio afin de remporter la ceinture WBC Silver des super-moyens. Un combat qui a tenu toutes ses promesses. Effectivement, réputé pour être hargneux, Kévin Lele Sadjo a dû faire preuve de calme face à un adversaire qui a insisté sur le corps à corps frôlant avec de la lutte. Néanmoins, le Français a su rester « zen » pour reprendre ses termes, lui permettant d’obtenir cette ceinture, de rester aussi invaincu et clôturer cette soirée de la meilleure des manières.