Depuis 10 ans, Krys apparait comme un partenaire phare du Tour de France. Parrain du maillot blanc, du classement par équipe féminin, la marque est un incontournable de la plus grande course cycliste au monde. Bruno Censier, directeur de la marque, s’est confié sur les raisons de l’engagement de Krys.
Comment se déroule la collaboration avec le Tour ?
La collaboration entre Krys et le Tour de France, plus précisément avec ASO, se déroule super bien ! C’est une belle histoire qui a un peu plus de 10 ans. On se fait confiance, on réalise des activations avec le Bus de la Vue et de l’Audition, l’étape en blanc, etc. Ils nous aident aussi dans cette mise en place. On est au-delà du sponsoring. On est un sponsor engagé dans le cyclisme, on est plus qu’un nom inscrit sur une caravane ou un maillot !
Krys est le sponsor du maillot blanc. Depuis quelques années, des coureurs arborent celui-ci ainsi que le maillot jaune. Qu’est-ce que cela apporte à la marque ?
Corneille disait : « la valeur n’attend point le nombre des années ». J’aime bien l’idée que des jeunes pousses s’imposent rapidement. Ceux qui connaissent le vélo savent qu’on commence à être bon autour des 30 ans. Mais aujourd’hui, que ce soit avec Pogacar ou encore avant avec Bernal, c’est une super chose pour nous. On ne l’a pas choisi mais on en profite !
Krys possède sa caravane sur le Tour. Qu’est-ce que cela représente pour la marque ?
La caravane est le Tour de France ! Je pense que le public n’imaginerait pas un Tour sans la caravane. Et c’est d’ailleurs un dispositif qui est né avec le Tour de France. Pour nous, cela représente de la visibilité mais aussi l’interaction avec le public. C’est pour ça que nous la renouvelons à chaque édition. Elle est un trait d’union entre la marque et le public.
Vous possédez aussi le Bus de la Vue et de l’Audition. Est-ce une action récente ?
C’est un dispositif qui n’est pas nouveau et qui fait même partie des fondements de notre engagement auprès du Tour. On veut montrer qu’on est populaire, qu’on est accessible. C’est l’essence même du sponsoring finalement ! Grâce au Tour de France et à la façon dont l’évènement résonne en France et ailleurs, on peut montrer que l’on est des acteurs de la santé visuelle.
En quoi consiste-t-il ?
Il permet de proposer des dépistages à qui veut essayer. Il n’y a évidemment pas d’acte commercial ! Cela fait 9 ans que nous collaborons avec le Tour et 8 éditions que nous sommes présents. On réalise chaque année de plus en plus de dépistages. Aujourd’hui, on compte 12400 tests réalisés grâce à ce dispositif. C’est aussi parce que nous pouvons faire confiance à des opticiens et audioprothésistes locaux qui donnent de leur temps.
Des professionnels locaux vous aident sur chaque étape mais c’est un dispositif gigantesque ! Êtes-vous « seuls » dans cette organisation ?
Nous sommes aidés par des professionnels comme vous le dîtes. Mais nous agissons aussi avec des associations françaises avec lesquelles nous travaillons, comme la Croix Rouge ou le Secours Populaire par exemple. C’est-à-dire que nous plaçons en priorité le public dont s’occupe ces associations. Et c’est bien parce que ce public n’a pas forcément les moyens d’accéder à ces prises en charge. De manière complémentaire, le Bus nous permet d’envisager les moyens de demain telle que la télémédecine.
Est-ce que des acteurs du cyclisme, d’autres partenaires du Tour, etc. ont remarqué votre travail ?
Oui, clairement ! Je pense à Pierre Roland et d’ex-professionnels qui nous ont fait part de leur avis. Il y a aussi des associations qui souhaiteraient travailler davantage avec nous. On ne peut pas être partout, c’est sûr, mais c’est plaisant ! Je pense qu’il est mieux qu’on se lance à fond sur une action plutôt que d’arroser tout le monde avec de la moins bonne qualité.
Comment espérez-vous voir évoluer ce partenariat avec le Tour de France ?
L’évolution est dans la cohérence, la consistance et la régularité. On montre qu’on n’est pas dans un coup marketing mais bien dans un engagement. C’est ça une marque inclusive ! C’est ça une marque qui accueille les nouvelles générations ! En tant que directeur de la marque, je suis convaincu que les marques ont plus de possibilité d’action que les politiques… parce qu’on est plus libre ! Ils ne peuvent pas être partout non plus donc une marque doit être engagée pour exister. Et c’est aussi pour cela qu’on s’implique dans le Tour de France Femmes ! On y est allé avec beaucoup d’humilité mais aussi avec l’idée de s’engager.