Plus de 300 000 personnes fréquentent l’hippodrome de la Côte d’Azur pour les courses et pour les salons. Cette affluence a un impact économique positif sur la structure, mais aussi sur la ville de Cagnes-sur-Mer.
L’hippodrome de la Côte d’Azur a les arguments pour attirer les habitués des courses hippiques, ainsi que les curieux. Avec deux meetings, l’été en juillet et août et l’hiver du 1er décembre au 15 mars, un grand Jumping international qui se déroule de fin mars à début avril, 81 réunions par an, les trois disciplines Plat, Trot et Obstacle représentées, la structure située à Cagnes-sur-Mer s’impose comme le deuxième hippodrome de France derrière Vincennes. « Nous avons une clientèle de la région, une clientèle estivale, les turfistes habitués et aussi des familles qui viennent profiter des activités à destination des enfants », relate Alain Le Tutour, Directeur Général de l’hippodrome de la Côte d’Azur. Les enjeux hippiques (les paris) apportent des retombées économiques d’un peu moins de 500 millions d’euros.
300 000 personnes par an
L’hippodrome vit toute l’année, même lorsqu’il n’y a pas de course. « Le site est occupé 44 week-end sur 52 », indique Alain Le Tutour. « Nous nous sommes associés à Sport-vision qui nous trouvent des événements et partenaires complémentaires. » Le Salon Auto Show Nice-Matin fin mai, Bécane Attitude ou le Salon de la gastronomie occupent les lieux quand les chevaux sont absents. « On essaye de faire travailler le plus possible de personnes de la région, mais il faut faire venir des stands d’un peu partout en France pour compléter les salons », précise le directeur. La fréquentation annuelle du site, tout confondu, dépasse les 300 000 personnes. « L’hippodrome accueille 1 000 à 8 000 personnes un jour de course, notamment lors du meeting d’été grâce aux feux d’artifice et au spectacle proposé par la Ville de Cagnes-sur-Mer », énonce le directeur. « Par exemple, le Salon de la gastronomie en octobre ou novembre attirent 40 000 personnes sur cinq jours. » Cagnes-sur-Mer bénéficie de cette affluence. « L’impact économique est important pour la ville », note Alain Le Tutour. « Lors du Jumping international, les hôtels sont presque tous pleins. Les commerces, en particulier alimentaires, travaillent bien les jours où il y a des animations à l’hippodrome. »
Associé avec les partenaires locaux
Sport-vision a aussi pour rôle de trouver des partenaires locaux. « Nous pouvons faire travailler des restaurateurs lors des jours de courses ou sur les salons », complète Alain Le Tutour. « De plus, nos partenaires ont droit à un ou deux repas à l’hippodrome dans l’année, souvent les jours de courses. » La Ville de Cagnes-sur-Mer n’a pas été oubliée. « Nous travaillons avec elle, nous écoutons ses besoins pour l’hippodrome. »