Du 19 au 21 mai, le Roller Derby Dijon organise les phases finales du championnat de France Nationale 2 de roller derby. Un sport attractif, comme l’explique Camille Dupuy, présidente de l’association Roller Derby Dijon.
Que va-t-on retrouver sur la compétition que vous organisez du 19 au 21 mai ?
On va retrouver un total de douze matches. Lors de la première journée auront lieu les quarts de finale du championnat de France N2. Les demi-finales auront lieu le dimanche et la finale le lundi. Il y aura aussi des animations avec des clubs extérieurs qui feront des démonstrations, notamment le club de patinage artistique de la ville.
Qu’est-ce qui vous a poussé à organiser cette compétition ?
On avait pour objectif de participer à ces phases finales du championnat de France. Le fait de les organiser nous a boosté, au niveau des performances, mais aussi concernant la visibilité et la communication du club et de ce que nous proposons au sein du Roller Derby Dijon.
Justement, le club a sept ans. Quelle est la dynamique actuelle ?
On est actuellement à 76 adhérents, avec notamment vingt garçons. C’est un sport qui reste très féminin, les chiffres du club le montrent bien. L’an dernier, nous avons participé aux play-offs en terminant cinquièmes. Cette année, le but est de finir premier ou deuxième pour pouvoir accéder à la division supérieure. Normalement, ça devrait le faire (rires). Concernant l’équipe des garçons, cela fait deux ans qu’elle participe au championnat de France. C’est une équipe qui progresse et qui a remporté plusieurs matches cette saison.
Qu’est-ce qui attire vos adhérents dans le roller derby ?
Ils viennent un peu tous pour des raisons différentes. Certains viennent pour le folklore, car c’est une discipline « bad ass », féminine et assez rock. Ce folklore est en train de disparaître progressivement pour laisser place à une discipline un peu plus cadrée et réglementée. De notre côté, on essaye de garder cela vivant avec le maquillage ou des tenues un peu particulières par exemple. Ce folklore, mais aussi l’adrénaline et l’esprit d’équipe, c’est ce qui rassemble nos adhérents.
Le roller derby a donc encore un avenir ?
On a pu en douter il y a deux ou trois ans en se disant que notre sport allait s’éteindre à petit feu. Mais l’organisation du championnat de France depuis deux ans permet à la discipline de surfer sur une bonne dynamique. Je pense que le roller derby a tout pour plaire. Les chiffres ne diminuent pas concernant les adhésions et je pense que c’est un bon signe pour notre sport. Même au niveau local, pour notre club par exemple, on commence à avoir une certaine visibilité et une reconnaissance de la part des collectivités que l’on n’avait pas avant.
Quels sont les projets d’avenir du Roller Derby Dijon ?
Plutôt sur le long terme, on aimerait bien mettre en place une équipe junior. Pour le moment, ça reste assez compliqué en raison des moyens humains et financiers, mais ça fait partie des projets. Sinon, on va continuer d’organiser ce qui fonctionne, par exemple des événements roller-disco, un concept qui plaît beaucoup au public.
> Plus d’informations sur http://rollerderbydijon.fr/
Propos recueillis par Olivier Navarranne