Annoncée comme le futur de l’Equipe de France dans les buts, Catherine Gabriel continue de prendre du galon, en club comme en sélection. Guerrière sur le terrain, décisive dans les cages, la néoParisienne s’exprime et joue avec le cœur, l’émotion comme moteur de ses performances. De ses débuts à l’UNSS aux titres mondiaux, en passant par ses débuts chez les pros très jeune et le déracinement de sa Franche-Comté, retour sur le parcours de la gardienne qui pourrait la mener jusqu’à garder les filets des Bleues dans les prochaines années.
Une voix calme, posée, qui contraste avec son attitude sur le terrain. Guerrière et combattante entre ses deux poteaux, Catherine Gabriel est tout aussi posée au téléphone, prenant son temps pour répondre d’un ton mesuré et courtois. Sans s’enflammer, à l’inverse de quelques-uns de ses matchs, à commencer par sa prestation magistrale à 16 arrêts face à Chambray. Sur son début de saison avec Paris 92, son regard est plein de recul : « Avec ces cinq premières victoires en cinq matchs, c’était exceptionnel. On surfait sur la dynamique de la fin de saison dernière. Ensuite, les défaites suivantes nous ont mis un coup au moral, en particulier contre Metz, le favori au titre, et la déception en Coupe d’Europe ». Catherine et ses coéquipières d’Issy-lesMoulineaux ont été éliminées dès le deuxième tour de Ligue Européenne (C2), sorties par les Espagnoles de Bera Bera. Difficile de se remobiliser ensuite, pour une équipe qui nourrissait l’ambition de bien figurer sur la scène continentale. Juste avant notre interview, le Paris de Catherine s’était relancé avec une victoire fleuve face à Plande-Cuques (16-27). « Ça nous a vraiment fait du bien et on s’est prouvé qu’on pouvait à la fois beaucoup marquer et très bien défendre. » explique la portière.
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