Lutte : Chalon-sur-Saône sur la route de Tokyo

200213 Julie Martine Sabatie of France (blue) and Evin Demirhan of Turkey (red) compete in the Women´s 50kg repechage during day four of the European Wrestling Championships on February 13, 2020 in Rome. Photo: Petter Arvidson / BILDBYRÅN / kod PA / 92448 Photo by Icon Sport - Julie SABATIE - Evin DEMIRHAN

Les 29 février et 1er mars, les championnats de France de lutte posent leurs valises du côté du Colisée de Chalon-sur-Saône. Durant deux jours, les meilleurs tricolores vont se disputer les titres nationaux et tenter ainsi de se rapprocher de la qualification olympique.

 
Lutte libre, gréco-romaine et féminine : les trois styles seront de la partie ce week-end à l’occasion des championnats de France. Sur la route de Tokyo, c’est le Colisée de Chalon-sur-Saône qui a été choisi par la Fédération Française de Lutte. « André, Rossignol, président du Comité départemental de lutte de Saône-et-Loire, avait à cœur d’accueillir cet événement », explique Bruno Berthenet, président du Comité régional de lutte de Bourgogne-Franche-Comté. « Un seul club ne pouvait supporter une telle organisation, nous avons donc assisté à une belle synergie entre plusieurs clubs de manière à accueillir ces championnats de France, c’est extrêmement positif. » Résultat : durant deux jours, ce sont pas moins de 350 lutteurs qui vont défiler au cœur du Colisée de Chalon-sur-Saône.
 

Dijon et Besançon, capitales de la lutte en Bourgogne-Franche-Comté

« Nous espérons que ce type d’événement peut être porteur pour la dynamique de la lutte à Chalon-sur-Saône et son agglomération, que l’impact soit fort afin de pouvoir développer des actions par la suite », poursuit Bruno Berthenet. Aujourd’hui, la lutte en Bourgogne-Franche-Comté rassemble environ 1 700 licenciés, mais avec une pratique inégale sur le territoire. « Nous avons des lieux de pratique forts et bien installés, je pense à Besançon et Dijon. Ce sont des moteurs pour la pratique de la lutte, mais nous espérons également développer la discipline sur des zones un peu moins dynamiques. »
 

Une région formatrice de jeunes talents

Comme le montre l’accueil de ces championnats de France, la Bourgogne-Franche-Comté affiche tout de même une très belle dynamique concernant l’organisation d’événements. « Besançon et Dijon organisent des tournois ranking, tandis que Le Creusot est une ville qui accueille un tournoi international », confirme Bruno Berthenet. « De manière assez régulière, nous recevons donc le gotha français de la lutte dans notre région. » Un gotha au sein duquel de nombreux lutteurs sont justement issus de la Bourgogne-Franche-Comté, Dijon étant l’hôte du Pole France et de nombreux clubs travaillant bien en termes de formation. « C’est en effet un domaine sur lequel nous sommes performants. Nous formons beaucoup de jeunes lutteurs de talents, même si nous avons ensuite du mal à les garder. Cela fait partie des objectifs à l’avenir, de pouvoir conserver nos talents. » Le talent, ces championnats de France ne vont pas en manquer durant deux jours. Le temps d’un week-end, Chalon-sur-Saône n’a jamais été aussi proche de Tokyo.

Olivier Navarranne
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