Championnat F1 2018 : Présentation du GP d’Australie

Carlos Sainz Jr (ESP) Renault Sport F1 Team RS18. 09.03.2018. Formula One Testing, Day Four, Barcelona, Spain. Friday. Photo : Moy / Xpb / Icon Sport

Avec de nouvelles monoplaces, de nouveaux pilotes, une météo traditionnellement variable et quelques évolutions au niveau de la piste, cette course parmi les plus attendues de la saison, organisée à Melbourne (Australie), promet d’être plus imprévisible que jamais…

 
Sur le circuit d’Albert Park, les monoplaces chausseront les mêmes types de pneumatiques que l’an passé (soft, supersoft, ultrasoft). Désormais plus tendres, les nouvelles gommes Pirelli contribueront à une hausse de performance, déjà observée durant les essais d’intersaison à Barcelone notamment. De quoi ravir les amateurs de vitesse, avides de dépassements et d’actions en course…

Présentation du circuit Albert Park de Melbourne :

– L’Albert Park est un circuit urbain semi-permanent peu utilisé durant l’année. La piste peut donc être particulièrement « verte » et glissante en début de meeting
– Le tracé est constitué de lignes droites moyennement courtes, et propose des vitesses de passage en courbes moyennement ou peu élevées
– La motricité constitue l’un des éléments clés pour soigner les sorties de virages qui conditionnent la vitesse dans les courtes lignes droites
– L’usure et la dégradation des pneumatiques sont relativement contenues, et menèrent la saison dernière à une stratégie d’un seul arrêt aux stands, la plus répandue – stratégie privilégiée par les trois premiers – consistant à basculer des utrasoft aux soft. La gomme plus tendre de 2018 pourrait néanmoins entraîner davantage de pit-stops
– L’intervention de la voiture de sécurité est très probable : en 2006, par exemple, elle emprunta la piste en quatre occasions
– Les forces latérales ne sont pas particulièrement importantes, et l’énergie déployée dans les pneumatiques, peu élevée
– Chaque passage par la voie des stands « coûte » environ 25 secondes, et peu de changements majeurs ont été apportés au circuit depuis 2017

Mario Isola – Racing Manager de Pirelli :

« Les tests de Barcelone nous ont déjà apporté une indication sur le cap qui a été franchi en termes de performances des monoplaces et des pneumatiques 2018. Cela devrait désormais se confirmer à travers les différentes conditions traditionnellement proposées par cette escale en Australie. Ce paramètre représente d’ailleurs la grande inconnue, car la météo de Melbourne peut varier en cette période de l’année en passant d’un temps frais et humide à de fortes chaleurs. D’après ce que nous avons pu observer jusqu’à présent, la tendresse plus importante de la nouvelle gomme pourrait mener à un ou deux arrêts, contre un l’an passé. Comme toujours lors du premier Grand Prix de la saison, de nombreuses questions restent en suspens, mais nous espérons que la course sera excitante et que la stratégie jouera un rôle majeur ».
A noter qu’afin d’arranger les horaires de retransmission à la télévision, le départ sera donné à 16h10 (heure locale). Ce décalage de 10 minutes sera ensuite appliqué tout au long de la saison.

La rédaction

 

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