Charlotte Culty : « La Lorraine, une terre d’aviron »

Ancienne étudiante à la Faculté des Sciences du Sport de Nancy, Charlotte Culty est désormais chargée de développement à la Ligue Lorraine d’Aviron. Pour SPORTMAG, elle revient sur la dynamique de la discipline sur le territoire lorrain.

 

Charlotte Culty, sur quels événements la Ligue Lorraine d’Aviron et le CRSU de Lorraine travaillent-ils ensemble ?

Nous travaillons beaucoup sur le record de l’heure, qui fait partie du Challenge des associations sportives organisé par le CRSU de Lorraine. Nous sommes aussi présents sur les championnats académiques d’aviron indoor et sur le championnat inter-régional, qui se déroulait le 25 avril dernier du côté de Nancy. Nous collaborons donc sur plusieurs dates tout au long de l’année. Il est également déjà arrivé que le CRSU organise des journées découverte de sport handicap durant lesquelles nous avons répondu présent.

Quelle est l’importance de la pratique universitaire pour l’aviron lorrain ?

C’est très important car nous avons beaucoup d’étudiants qui pratiquent de l’aviron. La Lorraine est vraiment une terre d’aviron. Sur Nancy, nous avons un pôle France et un pôle Espoir d’aviron. Ils arrivent à partir de 18 ans et poursuivent leurs études en même temps que la pratique de la discipline. Il est donc important que les relations entre les universités, le pôle, le CRSU et la Ligue soient bons. Cela permet aussi à ces jeunes sportifs de participer à de nombreuses compétitions universitaires très formatrices. Ils représentent les couleurs de leurs universités, c’est d’ailleurs un moyen de les remercier pour toutes les choses mises en place, je pense notamment aux horaires aménagés.

Est-ce une discipline qui se féminise en Lorraine ?

Tout à fait. En moyenne, on est sur un pourcentage de 40% de licenciées féminines dans les clubs lorrains. On fait toujours l’effort de développer la pratique féminine, le CNDS et l’État nous aident sur cette thématique. Les filles s’y retrouvent, la pratique de l’aviron leur plaît énormément. On pourrait croire que c’est plutôt un sport masculin, mais le public féminin y trouve son compte dans les sensations de glisse notamment.
Le championnat de France universitaire d’aviron se déroule du 19 au 21 mai à Gérardmer.

Qu’attendez-vous de cet événement ?

On espère atteindre les 400 étudiants participants, c’est plus ou moins le chiffre que l’on retrouve chaque année. Concernant le public, Gérardmer est une ville très sportive, on devrait donc avoir un public nombreux et intéressé. Les gens ont la culture du sport. Le lac se prête à de belles performances. Au niveau de la Ligue, on essaye d’aider les étudiants à participer à ce championnat de France. Cette année, on vise au moins quatre titres de champions de France, avec le huit garçons qui gagne depuis de très nombreuses années. Le quatre de couple filles est aussi très performant, tout comme le huit mixte et le quatre de couple mixte. Plusieurs autres équipages peuvent briller, je pense en particulier au double handi, que nous avons développé avec le CRSU.

Olivier Navarranne

 

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