Président du CROS Auvergne Rhône-Alpes, Christian Levarlet tire un bilan extrêmement positif de la deuxième édition des Trophées des Sports, organisée à Lyon.
Quel bilan tirez-vous de la deuxième édition des Trophées des Sports ?
C’est une édition réussie et appréciée de toutes les personnes qui étaient présentes. Nous avons pu accueillir plus de 250 personnes, ce qui était confirme à ce que nous attendions. Par bonheur, nous avons même pu terminer la soirée par un moment festif, tout s’est donc très bien passé. Concernant les lauréats, ils étaient heureux de recevoir leurs prix, et pour certains agréablement surpris. Il était important pour nous d’afficher notre reconnaissance envers nos athlètes originaires des douze départements de la région et qui, pour certains, ont brillé aux Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo l’été dernier. Plusieurs préparent d’ailleurs également le rendez-vous de Paris 2024.
Le parasport a été mis en lumière lors de ces Trophées. Était-ce une volonté d’honorer des disciplines peu médiatisées ?
La volonté était en effet d’être équitable entre le parasport et le sport valide. La parité était également présente entre les athlètes masculins et les féminines. Il était important pour nous d’honorer le sport régional sans distinction de handicap ou de genre.
Le CROS a été très soutenu dans le cadre de ces Trophées des Sports, notamment par la Région Auvergne Rhône-Alpes. Cela vous a-t-il touché ?
Tout à fait, il est très rafraîchissant de savoir que nous sommes soutenus et reconnus comme un acteur opérationnel et incontournable de la région. Je me plais toujours à dire que le sport, c’est de la culture. Nous avons une place importante sur l’échiquier territorial.
Vous nous aviez confié vouloir monter en puissance en vue de la prochaine édition. Cette soirée vous a-t-elle conforté dans cette idée ?
Tout à fait, monter en puissance, ce serait déjà avoir plus de personnes qui candidatent. Il n’y aura pas plus de lauréats, mais lors de cet événement, tous les candidats sont cités et ont droit à de la visibilité. Pour l’avenir, nous aimerions accentuer cet aspect en diffusant une vidéo pour chaque candidat de façon à ce que chacun soit mieux exposé, vu et reconnu. Si on peut monter à 300, voire 350 personnes, pour la prochaine édition, ce serait positif. Notre ambition est de montrer crescendo jusqu’à Paris 2024.
La volonté de poursuivre l’aventure au Matmut Stadium est-elle également très forte ?
Ce sera vraisemblablement le cas, puisque ce sont de proches voisins avec qui nous avons d’étroites relations. Je pense que c’est un cadre qui est tout à fait propice à ce genre de manifestation. Il y a suffisamment d’espace pour accueillir jusqu’à 500 personnes sans problème, avec un amphithéâtre, mais aussi un espace de réception. C’est l’endroit idéal, même si rien n’est acté pour le moment en vue de la saison 3 de ces Trophées des Sports.
A propos de cette saison 3, les Jeux olympiques de Pékin, qui se déroulent actuellement, seront-ils au cœur de cette prochaine édition ?
Ce sera sans doute le cas et il faudra d’ailleurs réfléchir à décaler d’un mois, un mois et demi, la cérémonie pour pouvoir accueillir les athlètes des sports d’hiver. Lorsqu’ils sont en pleine saison, il est dificiile de les avoir. S’ils ne sont pas aux Jeux olympiques, ils sont sur des Mondiaux ou sur le circuit Coupe du monde. Décaler est donc une éventualité, même s’il sera toujours compliqué d’avoir tout le monde.