Présidente du CROS Bourgogne Franche-Comté, Chrystel Marcantognini dresse les perspectives pour l’année 2023, décisive en vue des Jeux de Paris 2024.
Quel bilan faites-vous de l’année 2022 au CROS Bourgogne Franche-Comté ?
C’était une année riche. Après la période covid, tout revient en place, en particulier en termes de réunions et d’événements. C’était agréable de se retrouver tous. Tout le monde a de belles intentions et la volonté de mener à bien beaucoup de projets pour les années qui viennent. J’ai beaucoup apprécié 2022 à ce titre, et cela augure de belles choses pour l’année 2023.
« Réussir à amener les Jeux sur les territoires »
Comment le CROS BFC va-t-il s’intégrer dans la dynamique Paris 2024 ?
Ça commence très bien. Ce vendredi 20 janvier, le COJO nous rend visite à Dijon. Il est présent pour présenter le fruit de ses travaux, que ce soit au mouvement sportif et au-delà. Des athlètes de haut niveau seront là pour présenter le rôle de la Semaine Olympique et Paralympique, et faire la promotion des valeurs du sport et de l’olympisme. Concernant 2024, tous nos départements sont labellisés Terres de Jeux, et trois d’entre eux accueilleront le passage de la flamme. Même si ce sont les Jeux de Paris, ce sont surtout les Jeux de toute la France. Il faut réussir à amener les JOP sur les territoires, pour les montrer à tous les publics et tous les âges, afin de faire découvrir des sports et toutes les valeurs qu’ils véhiculent. C’est le rôle des CROS, et la mission que nous nous sommes donnée. Sur notre territoire, l’héritage post-JO commence à se faire sentir, à travers les rénovations et nouveaux équipements sportifs.
En ce sens, comment se passe la mise en place de la Conférence Régionale du Sport ?
De notre côté, le PST [Projet Sportif Territorial, ndlr] vient d’être validé le 5 décembre chez nous. Désormais, on s’attelle à la conférence des financeurs, qui est un autre morceau. Une réunion doit prochainement se tenir avant la fin janvier sur ce point. C’est cela qui va nous permettre d’entrer dans le vif du sujet pour notre action dans les territoires.
« Encourager les femmes à s’engager dans le sport »
En termes de licences et de bénévoles, comment le mouvement sportif se remet-il de la période covid en Bourgogne Franche-Comté ?
Au niveau des prises de licences, cela repart bien. Beaucoup de comités repartent même à la hausse. En revanche, il y a toujours ce manque de bénévoles. Pas le bénévole ponctuel, celui qui vient aider un samedi à l’occasion. Mais le bénévole actif, très engagé, qui vient plusieurs fois par semaine… c’est plus compliqué. C’est ce qui a plus de mal à repartir. On refera un bilan sur ces enjeux dans le courant de l’année.
Quels sont les axes de développement de l’organisme de formation pour 2023 ?
Notre organisme de formation, mis en place depuis avril dernier, a obtenu la certification Qualiopi. En 2023, l’accent sera mis sur la lutte contre les discriminations et les violences sexistes et sexuelles. En décembre, nous avons mené la journée de féminisation et la mixité. J’espère que nous pourrons mener de nouveau une action en ce sens. Il faut encourager les femmes à s’engager dans le sport. Elles ont les mêmes qualités que les hommes, mais peuvent avoir plus de réticences à s’engager. Je suis dans le club des 300 femmes du CNOSF, et dans ce cadre, je participe à beaucoup de formations, qui sont toujours enrichissantes. Evidemment, le sport-santé restera un axe important de notre offre de formation.