Candidat à la présidence du Comité international olympique, David Lappartient a échoué au quatrième rang, loin derrière Kirsty Coventry.
C’est historique : pour la première fois de l’histoire, le Comité international olympique va être présidé par une femme. En l’occurrence la Zimbabwéenne Kirsty Coventry. L’ancienne nageuse s’est imposée dès le premier tour, réunissant 49 voix, soit la majorité + 1 du nombre total de votants (97). L’ancienne athlète de 41 ans succède ainsi à Thomas Bach à la présidence du CIO.
Une élection dès le premier tour plutôt surprenante. En effet, ils étaient sept sur la ligne de départ. Juan Antonio Samaranch, fils de l’ancien patron du CIO, a pris la deuxième place avec 28 voix. C’est mieux que Sebastien Coe, lauréat de seulement 8 votes en sa faveur. L’Anglais faisait pourtant figure de grandissime favori il y a encore quelques semaines.
« Je savais que je n’étais pas le favori »
Au pied du podium, on retrouve David Lappartient. Le Français n’a décroché que quatre votes en sa faveur. Forcément une déception pour celui qui occupe les postes de président de l’Union cycliste internationale, président du Comité national olympique et sportif français et président du Département du Morbihan.
« Je me suis présenté à plus d’une vingtaine d’élections, généralement avec succès, mais il faut toujours avoir l’humilité de voir que parfois la marche est beaucoup plus haute », a expliqué David Lappartient devant la presse. « Je savais que je n’étais pas le favori, je savais qu’il y avait deux favoris beaucoup plus forts, mais néanmoins je trouvais que j’avais quand même quelque chose à apporter en termes de projet, en termes de dialogue. J’ai contribué au débat, ce qui était finalement l’objectif. »