Clara Copponi : « J’arrive hyper motivée aux Mondiaux »

Sirotti/Icon Sport

Quelques jours avant le début des championnats du monde UCI sur piste à Glasgow (3-13 août), Clara Copponi s’est exprimée sur ses ambitions durant la compétition et son association avec Victoire Berteau sur l’américaine.

Comment abordez-vous ces championnats du monde ?

J’ai connu un début de saison un peu moyen avec des petits pépins physiques. J’ai coupé quelques semaines avant le stage et il m’a fait beaucoup de bien. J’arrive hyper motivée aux Mondiaux.

Qu’est-ce que cela change au niveau de l’endurance de ne pas avoir fait de route depuis un mois ?

Cela n’a pas changé car je me suis entraînée sur la route même si je n’avais pas de course au programme.

Que vous a apporté le fait d’avoir gagné en Coupe des nations sur l’américaine ?

On verra la semaine prochaine ce que ça a changé. Peut-être un poids en moins. La deuxième place est frustrante à un moment donné mais ça motive. C’est tombé cet hiver (cette première place, ndlr) sur la Coupe des nations et cela faisait trois ans que je tournais autour. L’année dernière, la première place m’avait échappé d’un point. C’est peut-être le moment cette année. Après, à choisir entre un championnat monde et des Jeux olympiques, je ne sais pas ce qu’il faut choisir.

Vous êtes associée à Victoire Berteau sur la madison. Est-ce que cela peut encore changer ?

Oui. Nous sommes encore en phase de test. Avec Victoire, on avait été associées aux championnats d’Europe cet hiver. Nous n’étions pas au niveau affiché aujourd’hui. Le niveau peut être encore meilleur et tout dépendra des Mondiaux. Peut-être que ce sera la paire finale !

« Ces Mondiaux sont l’un des plus gros indicateurs avant les Jeux »

Ces championnats du monde seront-ils l’un des indicateurs ?

Exactement car l’hiver a été consacré aux qualifications. On a testé pas mal de choses. Là, c’est un championnat du monde. C’est le dernier championnat du monde avant les Jeux. La pression sera là. On sera toutes à un gros niveau. Je pense que c’est l’un des plus gros indicateurs avant les Jeux.

Travaillez-vous l’américaine avec Victoire Berteau sur ce stage final ?

Le stage a commencé hier (lundi 24 juillet, l’interview a été réalisée le 25 juillet, ndlr.). Aujourd’hui (25 juillet), c’est une séance de poursuite. Mercredi, ce sera une séance axée sur la madison. En dehors de l’entraînement, on travaille sur l’aspect mental et l’analyse de courses. On va essayer de nouvelles stratégies avec Victoire. Je pense que je suis plus rapide sur les sprints, ce qui fait que l’on peut en assurer davantage avec moi. Derrière, Victoire va aussi très vite. Nous sommes complémentaires.

Y a-t-il une pression mentale supplémentaire sur ces championnats du monde, qui sont les derniers avant les Jeux ?

Je n’en ai pas l’impression dans ma tête. Cela reste un championnat du monde. L’année dernière, il s’est tenu à la maison (au Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines, ndlr) et la pression était un peu plus importante. Nous sommes hyper motivés. La pression n’est pas négative.

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