Ce vendredi, David Lappartient a confirmé qu’il ne se représentera pas pour un nouveau mandat à la tête du CNOSF.
David Lappartient est décidément au cœur de l’actualité depuis 24 heures. Battu dans le cadre de l’élection à la présidence du Comité international olympique (CIO), car arrivé en quatrième position, celui qui dirige l’UCI et le Conseil départemental du Morbihan va prochainement renoncer à une fonction majeure : celle de président du Comité national olympique et sportif français, dont l’élection doit avoir lieu en juin prochain.
« Si la passion est intacte, je souhaite respecter l’engagement que j’avais pris devant vous de m’engager pour 2 ans au regard de mes autres mandats. Si le cumul de ces engagements a été possible pendant ces deux années au prix d’un investissement personnel très conséquent, je ne crois pas qu’il soit souhaitable, en dehors des circonstances exceptionnelles qui ont été celles des deux dernières années, que le Président du CNOSF ne soit pas plus encore concentré sur sa mission à votre service », explique David Lappartient dans un communiqué.
Déjà deux candidats intéressés
Appelé en urgence en 2023, il tire un bilan positif de son passage à la tête de l’organisme en charge du sport français. « Nous avons vécu ensemble des moments formidables comme l’accueil des Jeux olympiques et Paralympiques de Paris 2024 qui ont fait rayonner notre pays et le sport français. Nous avons également su porter ensemble une candidature victorieuse pour accueillir les Jeux olympiques et Paralympiques d’hiver 2030 dans les Alpes françaises. »
Qui pour succéder à David Lappartient ? Pour l’heure, deux candidats émergent : Didier Séminet, président de la Fédération française de baseball et de softball, et Cédric Gosse, président de la Fédération française de triathlon.