Ça y est, c’est officiel ! 5 ans de préparation commencent pour Edgar Grospiron et les membres du COJOP des Alpes françaises 2030.
18 février 2025, une date qui devient désormais marquante, puisque le COJOP des Alpes françaises 2030 est enfin lancé ! Apres leur première assemblée générale constituante, qui en a défini les statuts officiels dont celui d’Edgar Grospiron, les porte-paroles du COJOP ont participé à une conférence de presse au Groupama Stadium de Lyon, ville où réside ce comité de pilotage. Un siège installé à l’entrée des Alpes du Nord, avec une facilité d’accessibilité à la fois depuis Paris comme depuis Marseille.
Une conférence de presse au complet, puisqu’elle s’est tenue en présence de :
- Michel Barnier, qui présidait de manière bénévole et temporaire jusqu’à maintenant
- David Lappartient, président du CNOSF
- Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF
- Fabrice Pannekoucke, président de la région AURA
- Renaud Muselier, président de la région Sud
- Marie Barsacq, Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative
- Et bien sûr, Edgar Grospiron, président de ce COJOP 2030
“Avec deux olympiades en 6 ans, c’est un calendrier de rêve”, souligne Marie Barsacq.
Les porte-paroles se sont notamment félicités des jeux de Paris 2024 et comptent sur l’impulsion de ces jeux, un exemple pour 2030. Un exemple de réussite, de sobriété, d’éthique et de durabilité. La France devient donc presque le seul pays, avec les États-Unis, à accueillir autant de fois les Jeux olympiques et paralympiques. Pour la 7e fois, le pays accueillera les Jeux, et pour la 4e fois les jeux d’hiver, après Chamonix, Grenoble et Albertville.
Quels Jeux pour 2030 ?
Alors quels sont les objectifs du COJOP ? Les porte-paroles y ont répondu. Le but principal : “réaliser des jeux exemplaires et impeccables” – pour reprendre Jean-Claude Killy – ainsi qu’être à la hauteur des précédentes éditions françaises. Ces jeux ont pour vocation d’être exemplaires, car ils ont pour but d’être les moins onéreux de l’histoire, tout en réduisant leur empreinte carbone.
Même si le délai de cinq ans est court, David Lappartient a la conviction qu’ils peuvent “réussir un exploit”. Les JOP peuvent notamment servir à “durablement structurer le sport dans notre pays”, tout en se mettant “au service des Alpes et de la montagne française”. Finalement, ces JOP ambitionnent de participer à la vie et au rayonnement des massifs toute l’année.
Les porte-paroles ont souligné le fait qu’il faut s’appuyer sur le savoir-faire des montagnes françaises, en réutilisant les infrastructures d’Albertville 1992, mais aussi des évènements de ces dernières années, comme les Championnats du monde 2023 à Courchevel-Méribel. C’est encore une fois la Solideo – avec un siège à Marseille – qui s’occupera de la rénovation et de la construction des infrastructures. Le but est d’établir encore une fois un lien étroit avec le comité et surtout, de “construire moins et de construire utile”.
Les enjeux clés pour le COJOP
Des priorités ont également été établies, comme celle d’avoir “un plan directeur cohérent”, avec une attention sur la jeunesse, sans oublier le développement du sport paralympique. Fabrice Pannekoucke a souligné l’importance de l’inclusion et l’accessibilité dans ces jeux, autant pour les athlètes que pour les visiteurs. “Nous devons penser cet événement avec les sportifs et pour les sportifs, en donnant la possibilité et l’envie chez les français d’accéder aux sports d’hiver”, ajoute Marie Barsacq.
Mais surtout, l’accent est mis sur le respect de ce grand territoire massif et singulier, puisqu’il se situe sur deux régions : la gouvernance doit donc y être adaptée. Un objectif primordial, celui de respecter au maximum le milieu de la montagne, qui connaît des situations de raréfaction de la neige et de dérèglement climatique. L’idée est aussi que les “communes et acteurs y développent des pratiques inspirantes”, et de pouvoir s’appuyer sur les associations et les entreprises locales.
La première prise de parole publique pour Edgar Grospiron
Les membres du COJOP ont introduit leur nouveau président dont ils sont très reconnaissants. Edgar Grospiron, champion olympique de ski de bosses en 1992, aujourd’hui entrepreneur et conférencier, prend ainsi officiellement la présidence du COJOP des Alpes françaises 2030 : “C’était le boss des bosses et maintenant c’est le seigneur des anneaux !”, confirme Renaud Muselier.
Le nouveau président a présenté ainsi ce projet avec la volonté profonde de “continuer la fête de Paris 2024, avec son engouement et sa ferveur. C’est une fête sportive mais aussi et surtout populaire, car il faut faire venir les Jeux aux gens, puisque tout le monde ne peut pas aller vers les Jeux.”
Ce défi, pour Edgar Grospiron, c’est un “long champ de bosses”, mais où la bosse est plus une opportunité qu’un obstacle.
“Le sport à cette vertu : d’unir et de réunir”. Il ne reste plus qu’à organiser cette grande fête dans les meilleures conditions possibles !