LIVEVENT, organisateur du premier challenge multisports interentreprises en France et en Suisse, passe de la bannière Corporate Games à Company Cup. Une évolution nécessaire afin de voir plus grand, comme l’explique Emmanuel Piegay, directeur général de LIVEVENT.
Vos événements passent de la bannière Corporate Games à celle de Company Cup. Qu’est-ce qui a motivé ce changement ?
Avec Corporate Games, nous versions des droits marketings pour utiliser la marque. Nous n’étions donc pas propriétaires de la marque. Ce qui était le plus important pour nous était que nous prenions notre indépendance et que nous devenions propriétaires de notre propre marque. Nous avons donc résilié le contrat que nous avions. Cela nous a permis de lancer Company Cup, qui est un label qui nous appartient.
Qu’est-ce que cela va changer concrètement ?
Cela nous permet d’être maîtres de notre stratégie. Nous n’avons plus besoin de discuter pour savoir ce que l’on veut faire de notre événement. Nous pouvons désormais prendre nous-mêmes les décisions. C’est une vraie liberté de mouvement et d’évolution. Le contrat que nous avions avec Corporate Games ne nous permettait absolument pas d’aller en dehors de la France et de la Suisse. Là, à l’avenir, nous pouvons envisager un développement à l’international.
Les prochains événements auront lieu à Nyon en juin 2020 puis à Annecy en juillet. Que va-t-on retrouver sur ces deux rendez-vous ?
Sur le fond, nos événements ne vont pas changer, cela demeure un challenge multisports interentreprises. C’est un concept que nous avons pris le temps de développer sur plusieurs années, il n’y a donc pas de révolution à attendre sur le cœur même de l’événement. J’ai envie de dire qu’on ne change pas une formule qui fonctionne.
Sur Annecy, nous avons pris la décision de regrouper les sports sur deux sites, cela permet d’éviter de trop nous éparpiller. Sur Nyon, nous allons ajouter quatre nouvelles disciplines.
Qui seront les sportifs parrains pour ces éditions 2020 ?
Côté sportif, la marraine sera Alice Modolo, vice-championne du monde d’apnée et qui détient le record de France. Nous sommes très heureux de l’avoir à nos côtés en 2020.
Il y aura donc Nyon et Annecy. D’autres rendez-vous seront-ils programmés en 2020 ?
Nous sommes en discussions avancées avec deux autres villes, en France. Mais aujourd’hui, il est encore trop tôt pour annoncer quoi que ce soit.
Êtes-vous désormais obligé de limiter le nombre d’entreprises participantes ?
En effet, car nous attirons de plus en plus d’entreprises, nous avons à chaque fois des retours très positifs de la part des participants. Sur Annecy, nous limitons à 5500 personnes. Nous sommes complets sur un certain nombre de sports, je pense au football, au paddle, à la pétanque… Concernant Nyon, nous limiterons le nombre à 2500 personnes.
Mettez-vous chaque année de nouvelles disciplines en avant ?
Tout à fait, d’autant que les entreprises participantes sont également demandeuses concernant l’apparition de certains sports. Sur Annecy par exemple, nous allons proposer du baby-foot. Sur Nyon, nous aurons du dragon boat, du basket, de la pétanque et du e-sport. Il est très important d’avoir un panel d’activités assez large.