Coup d’envoi des Jeux Nationaux d’Hiver des Transplantés et Dialysés

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Trans-Forme, Association Fédérative Française des Sportifs Transplantés et Dialysés, tient ses Jeux nationaux d’Hiver pour sensibiliser au don d’organes.

La fête est lancée à Sainte-Foy-Tarentaise (Savoie). Après plus dix ans, les Jeux Nationaux d’Hiver des Transplantés et Dialysés font leur grand retour, jusqu’au 20 janvier. Entre-temps, des Jeux Mondiaux se sont tenus en 2010 dans la station savoyarde, en plus de Jeux d’été. Une quarantaine de participants sont au rendez-vous sur les pentes, dont 23 greffés. Après avoir été sauvés par la greffe, que ce soit de cœur, de rein, ou encore de poumon, les sportifs se donnent sur plusieurs épreuves, avec le plaisir en priorité. Slalom, ski de fond, biathlon laser, et randonnée raquette sont au programme, du lundi au vendredi. En guise de parrain, les Jeux sont accompagnés par Jean-Luc Crétier, champion olympique de descente.

Sensibiliser et information au don

Le rassemblement est transgénérationnel, avec des participants allant de 12 ans (Justine, greffée du cœur), à 76 ans. On peut aussi citer Jordan, 65, greffé du cœur, du rein et dialysé, engagé sur les épreuves de ski alpin. « Tous les participants sont là pour prouver que la greffe fonctionne. Faire du sport après ça, c’est tout simplement la meilleure manière d’honorer l’organe reçu », explique Olivier Coustère, président de Trans-forme, (Association Fédérative Française des Sportifs Transplantés et Dialysés). Également organisateur de la Course du Cœur, l’association sensibilise au don d’organes, en montrant « une image positive des transplantés et dialysés, pratiquant une activité physique et sportive, célébrant la greffe réussie. »

« Le sport, outil de reconquête de la vie »

Pour Olivier Coustère, le don d’organe mérite autant de promotion que d’information. En France, chacun est considéré comme un donneur présumé. Cependant, après un accident soudain et seulement sous certaines conditions, lorsque le choix est demandé aux familles quant aux prélèvements, la réponse n’est pas forcément évidente. « Il est important que chacun prenne position et fasse connaître sa décision à ses proches. », affirme Olivier Coustère. « C’est difficile de penser à la fatalité, mais il peut arriver malheur, et ce dans les deux sens. Tout le monde peut devenir un donneur, ou devenir un receveur potentiel. »

Avec le sport, les participants célèbrent leur greffe. « Le sport est un outil de reconquête de la vie », ajoute le président de Trans-forme. « Cela tient du miracle ! Non seulement nous sommes vivants, mais aussi en train de faire une activité sportive. Sans quelqu’un d’anonyme, sans le don, nous ne serions pas là ».

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