Ce samedi (15h30), l’Olympique d’Alès en Cévennes reçoit le Paris FC en 32es de finale de la Coupe de France. Avec le désir de confirmer sa renaissance.
Et si le meilleur espoir du football gardois dans cette Coupe de France, c’était Alès ? Alors que le Nîmes Olympique se déplace du côté d’Orléans ce samedi, les Alésiens ont l’avantage de recevoir. Certes, c’est le Paris FC, club de Ligue 2, qui va se présenter sur la pelouse du stade Pierre-Pibarot. Mais ce ne sont que deux divisions qui séparent les deux équipes.
« Une Ligue 2, c’est bien ! », assure Hakim Malek, entraîneur d’Alès. « C’est un peu du même acabit que Martigues, équipe de haut de tableau de National, mais à domicile. On sera encore le Petit Poucet. Je ne souhaitais pas une N2 ou une N3. C’est un bon tirage qui doit nous permettre de nous exprimer et de nous transcender. Et si on sort, au moins, on n’aura pas de regrets. Jouer une équipe supérieure, c’est se créer un souvenir, que tu sois éliminé ou que tu crées l’exploit. »
Le Paris FC après Martigues ?
Au tour précédent, les Gardois avaient réalisé l’exploit de s’imposer, avec la manière, sur la pelouse de Martigues, club de National 1. Une performance qui témoigne d’un contraste saisissant avec la forme du club en championnat. Onzième de sa poule de National 2, Alès n’a plus gagné depuis cinq rencontres… et semble aujourd’hui plutôt engagé dans la lutte pour le maintien.
La Coupe de France promet donc d’être l’occasion rêvée pour le club d’écrire une nouvelle page de sa glorieuse histoire. Face à une équipe transcendée par l’esprit de la Coupe et un public totalement acquis à la cause des locaux, voilà un match piège par excellence pour le Paris FC…