Le Bergerac-Périgord FC s’est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France. Le club amateur, pensionnaire de National 2, a éliminé l’AS Saint-Étienne (1-0) dimanche.
Une folle épopée qui continue. Où s’arrêtera-t-elle ? Le plus tard possible espèrent sans doute les joueurs de Bergerac. Dimanche, ils ont franchi une nouvelle étape vers leur rêve de Stade de France. Après avoir déjà sorti le FC Metz (Ligue 1) en 32es de finale (0-0 et 5 tirs au but à 4) puis l’US Créteil Lusitanos (National) en 16es de finale (sur le même score), les joueurs d’Erwan Lannuzel ont fait chuter l’AS Saint-Étienne (Ligue 1) en 8es de finale.
L’ASSE manque son coup
Dimanche, du côté de Périgueux, le club dordognot a donc réalisé un nouvel exploit. Face à Bergerac se présentait l’AS Saint-Étienne, en difficulté en Ligue 1 mais en quête de renouveau sous la conduite de Pascal Dupraz. Comme souvent dans cette Coupe de France, Bergerac a tenu bon. L’équipe n’a toujours encaissé aucun but depuis le début de la compétition. Puis les hommes d’Erwan Lannuzel ont su piquer au bon moment. A un quart d’heure de la fin, Romain Escarpit est venu inscrire l’unique but de la rencontre, au grand dam de Verts qui disent adieu à la Coupe.
Bergerac petit Poucet de la compétition
Côté Bergerac, en revanche, c’est la folie. « Quand on fait ce sport, on cherche à vivre des émotions. Ca faisait deux ans que c’était compliqué de vivre des émotions avec ce qui nous arrive », a explique le coach de Bergerac, Erwan Lannuzel, au micro de France Bleu Périgord. « C’était vraiment un sentiment incroyable. Pour les joueurs, je les trouve calmes dans le projet de jeu qu’on avait envie de mettre en place. Ils ont été acteurs du match et c’est ça qui est génial ! » Sur une série de 19 matches sans défaite, Coupe et championnat confondus, Bergerac peut rêver.