Coupe du Monde 2023 : Le jour de gloire est arrivé

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Ce vendredi (21h15), le XV de France défie la Nouvelle-Zélande lors du match d’ouverture de la Coupe du Monde de rugby. Un défi colossal pour les Bleus.

0. C’est le nombre de défaites de la Nouvelle-Zélande en match de poules depuis la création de la Coupe du Monde de rugby. Jamais ces All-Blacks n’ont cédé lors des premières joutes internationales que l’on retrouve tous les quatre ans. C’est dire le défi qui attend le XV de France ce vendredi soir, au Stade de France, pour le coup d’envoi de sa Coupe du Monde.

Un choc pour lequel Fabien Gathié a concocté le meilleur XV possible. « C’est notre meilleure équipe de France que vous avez devant vous », a confié le sélectionneur en conférence de presse. Principal changement notable par rapport aux matches de préparation, l’intégration de Yoram Moefana au centre. Ce dernier a été préféré à Jonathan Danty, pas remis de sa blessure à la cuisse.

Une équipe type pour un défi colossal

Il y a aussi du nouveau en première ligne. Le pilier gauche Reda Wardi est titulaire, lui qui a doublé dans la hiérarchie le Toulonnais Jean-Baptiste Gros dans le rôle de suppléant de Cyril Baille. Pour le reste, c’est du classique, avec un Antoine Dupont en chef d’orchestre et un Grégory Alldritt en chef de meute.

En face, les Bleus vont retrouver ce qui se fait de mieux dans le rugby mondial. Avec une certaine excitation. « C’est un premier adversaire magnifique », lâche Fabien Galthié. « Nous sommes remplis de joie de vivre cette compétition. Que rêver de mieux que la Nouvelle-Zélande ? Elle a trois titres de champion de monde. Nous sommes tellement heureux d’affronter cette équipe. Ce match est une fête, une joie, un grand bonheur, c’est merveilleux. »

Ce sera d’autant plus merveilleux si la victoire est au bout. Certes, le perdant ne fera pas une croix sur les quarts de finale. Mais il se réservera sans aucun doute un « 8e de finale » face à l’Italie, troisième force de ce groupe. Un match couperet que le XV de France veut éviter. Le message est donc clair : dominer les Néo-Zélandais. Ça tombe bien, la bête noire des Blacks, ce sont les Bleus…

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