Cette deuxième étape de la Coupe du monde, qui se déroulait ce week-end à Linz, aura permis à l’équipe de France de ramener quatre médailles. Après les trois médaillés obtenues en para-aviron, ce sont les frères Onfroy qui ont clôturé la beau week-end tricolore.
Après les médailles obtenues en para-aviron par Perle Bouge (or), Antoine Jesel et Rémy Taranto (argent) et Jérôme Pailler et Laurent Viala (bronze), ce sont les frères Théophile et Valentin Onfroy ont remporté la médaille de bronze en deux sans barreur, terminant derrière les Tchèques et les Croates. Le chef de secteur Samuel Barathay a d’ailleurs été surpris par la progression des concurrents : « Les Tchèques font vraiment une belle course. Ils ont bien progressé, comme nous. Nous assisterons à de belles batailles lors des prochaines dates internationales ». De son côté, Valentin Onfroy se montrait satisfait de cette performance : « On est satisfaits, on est tombés sur de bons concurrents. Peut-être qu’on arrivera à mettre notre pointe devant la prochaine fois, on va bosser pour ! C’est plaisant d’avoir une médaille en coupe du monde, cette compétition on l’attendait depuis Cazaubon ! »
> Pierre Houin : « J’ai eu besoin de partir »
Thomas Baroukh et Pierre Houin, le nouveau double poids léger, passait quant à lui très près du podium avec une 4ème place. Les principaux intéressés tirent un bilan positif de leur course en finale A, malgré la frustration comme l’explique Pierre Houin : « À chaud, c’est la frustration de rater un podium à pas grand chose. Thomas m’avait demandé ce que j’attendais en arrivant ici et je lui avais répondu que le minimum serait de participer à une finale et d’en être acteur, ça montrerait qu’on est dans le coup ». Avec peu de kilomètres au compteur ensemble, ce double est le bateau ayant la plus grande marge de progression dans sa catégorie. « On est venus pour prendre nos repères et on bosse pour les mondiaux et les jeux ! ». Thomas Baroukh, mitigé sur sa course d’hier, a récupéré ses sensations : « Sensations très agréables sur le début de parcours, un peu moins sur la fin parce qu’on sent qu’on se cherche. Mais ce petit truc qui fera la différence n’est pas loin ».