L’Afrique du Sud a remporté la Coupe du monde de rugby, et ce pour la troisième fois de son histoire. Une victoire qui n’a souffert d’aucune contestation face à des Anglais qui n’ont jamais pu trouver les solutions (12-32).
Au regard de l’ensemble de son parcours et de sa victoire étincelante face à la Nouvelle-Zélande en demi-finale, l’Angleterre s’avançait en favorite pour la quatrième finale de Coupe du monde de son histoire. Mais c’était pourtant l’Afrique du Sud qui faisait déjouer le XV de la Rose, avec un jeu en alternance superbe. Des Anglais qui perdaient sur K.O. leur pilier droit Kyle Sinkler, avant d’encaisser une pénalité d’Handre Pollard (0-3, 10e). Les Sud-africains subissaient à leur tour un coup dur, avec les sorties simultanées de leur talonneur Mbongeni Mbonambi et de leur deuxième ligne Lodewyk De Jager (22e). Malmenés et méconnaissables, les Anglais parvenaient toutefois à égaliser à la 23e grâce à Owen Farrell, de nouveau titularisé au centre (3-3). Dans la foulée, les Sud-africains reprenaient trois longueurs d’avance (3-6, 26e), avant de voir les Anglais de nouveau revenir à hauteur sur une pénalité qui venait sanctionner une longue séquence de jeu (6-6, 35e). Mais c’étaient finalement les Springboks qui viraient en tête à la pause, grâce à six nouveaux points inscrits par Pollard (6-12).
Le début de la 2e période partait sur les mêmes bases, les Sud-africains inscrivant trois points supplémentaires par Pollard (6-15, 46e), imité quelques minutes plus tard par Farrell, qui venait de passer à l’ouverture suite à la sortie de George Ford (9-15, 52e). Les Anglais manquaient ensuite l’occasion de revenir à trois unités, ce dont profitait Pollard pour passer une nouvelle pénalité (9-18, 58e). Dans ce duel de buteurs, Farrell répliquait dans la foulée (12-18, 59e). Après avoir manqué une énième pénalité à 59 mètres des perches, les Sud-africains inscrivaient le premier essai du match sur une superbe action (sans doute entachée d’un en-avant) conclue par Makazole Mapimpi. Un essai transformé par Pollard pour porter le score à 12-25 (67e). Décidément intouchables aujourd’hui, les Springboks scellaient définitivement le sort de cette rencontre par un deuxième essai signé Chelsin Kolbe, transformé par Pollard (12-32, 75e). Une victoire majuscule des Sud-africains qui remportent la troisième Coupe du monde de leur histoire, égalant par la même occasion la Nouvelle-Zélande.