Le Stade des Alpes fait partie des enceintes retenues par la FIFA pour cette Coupe du monde féminine. Une fierté pour Grenoble et sa métropole qui vont accueillir pas moins de cinq rencontres, dont un huitième de finale.
Partagé entre football et rugby tout au long de la saison, le Stade des Alpes sera cette fois uniquement consacré au ballon rond. L’antre grenobloise va en effet accueillir cinq rencontres de ce Mondial 2019. Les spectateurs isérois auront la chance de voir évoluer le Brésil, dès le 9 juin (15h30), face à la Jamaïque. Le Nigeria et la Corée du Sud se défieront le 12 juin (15h00). Ensuite, ça parlera anglais entre le Canada et la Nouvelle-Zélande le 15 juin (21h00). La Jamaïque sera de retour sur la pelouse grenobloise le 18 juin (21h00), cette fois contre l’Australie. Sans oublier un huitième de finale le 22 juin (17h30) entre le premier du groupe B et le meilleur troisième du groupe A, C ou D. Une véritable fierté pour la cité située au pied des Alpes, qui n’avait accueilli aucune rencontre de la Coupe du monde 1998 ou de l’Euro 2016. « Ce résultat est le fruit d’un travail collectif de longue haleine mené avec l’ensemble des forces sportives, économiques et institutionnelles du territoire, qui ont porté collectivement cette candidature métropolitaine », explique Christophe Ferrari, maire de Pont de Claix et président de Grenoble-Alpes Métropole.
205 volontaires grenoblois
Du côté de la cité iséroise, c’est la patinoire Polesud qui a été choisie pour mettre en place des animations dès le J-100 avant l’événement. Le public était venu nombreux découvrir l’affiche de cette Coupe du monde à Grenoble, mais aussi s’essayer au football sur glace ou encore venir à la rencontre des joueuses du GF 38. Un engouement confirmé lors de la campagne de recrutement des volontaires lancée par la FIFA. 205 volontaires ont ainsi été recrutés dans la métropole grenobloise, en faisant l’un des territoires les plus actifs concernant ce dispositif. Ces volontaires aideront à l’accueil des spectateurs, des supporters, des journalistes, à la billetterie ou encore aux transports. « Cet événement nous donnera l’occasion de nous rassembler sous la bannière du sport et de la mixité. Elle constituera un puissant levier d’attractivité et de dynamisme, en attirant des milliers de visiteurs venus du monde entier, mais aussi et surtout un beau moment de partage et de joie. En somme, une grande fête populaire », résume Christophe Ferrari. Grenoble est d’ores et déjà dans les starting-blocks.
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Par Olivier Navarranne