Alors que Lille et Lens n’accueillent aucun match de cette Coupe du monde, c’est bien Valenciennes qui a été retenue. Un privilège loin d’être immérité pour la cité nordiste, qui affiche son engouement pour cet événement.
Pas de Pierre-Mauroy, pas de Bollaert-Delelis, mais le Hainaut est bien là. L’enceinte valenciennoise de 25 000 places, inaugurée en 2011, fait partie des neuf stades retenus par la FIFA pour cette Coupe du monde féminine. Dès le 9 juin (13h00), l’Australie et l’Italie s’affrontent sur la pelouse nordiste. Suivront un sacré choc Allemagne – Espagne (12 juin à 18h00), Pays-Bas – Cameroun (15 juin à 15h00) et Italie – Brésil (18 juin à 21h00). Le Stade du Hainaut accueillera également un huitième de finale entre le premier du groupe D et le meilleur troisième des groupes B, E ou F (23 juin à 17h30), puis un quart de finale (29 juin à 15h00). Six rencontres auront donc lieu dans le Nord. Pour Laurent Degallaix, maire de Valenciennes et président de Valenciennes Métropole, « c’est un véritable événement populaire sur notre territoire. Valenciennes est une terre de football. Ici, c’est une véritable religion que d’aller au stade. C’est un vrai bonheur qui, je l’espère, va pouvoir redonner le sourire aux Valenciennois. Pendant un mois, c’est « Happy face » obligatoire. C’est une immense fierté pour le Valenciennois d’accueillir ce qui représente un événement sportif prestigieux et une belle fête populaire et fédératrice. »
Des retombées très attendues
Le territoire et les Valenciennois se sont ainsi d’ores et déjà mobilisés à diverses occasions, que ce soit lors du tirage au sort de la Coupe du monde ou lors du J-100. Le public et les scolaires du Valenciennois ont notamment pu se prendre en photo aux côtés du trophée officiel et participer aux nombreuses animations 100 % foot organisées sur la place d’Armes. Terrains de football, stand sur l’arbitrage, informations sur le programme éducatif fédéral et la féminisation… Valenciennes Métropole a mis en place tout cela, en collaboration avec la Ligue de Football des Hauts-de-France et le District Escaut de Football, avec la contribution d’étudiants de la Faculté des Sciences et Métiers du Sport de l’Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis. Des animations qui vont se poursuivre et se multiplier lors de l’événement, que ce soit autour du Stade du Hainaut ou au cœur de la ville de Valenciennes. Un territoire qui attend des retombées importantes, à l’image de la région Hauts-de-France lors de l’accueil de plusieurs matches de l’Euro 2016. La Coupe du monde féminine devrait également être synonyme de retombées économiques directes pour le territoire valenciennois, que ce soit pour les hébergements, restaurants, commerces locaux et autres prestataires de services.
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Par Olivier Navarranne