Lyon va accueillir les demi-finales et la finale de cette Coupe du monde féminine. Une juste récompense pour la cité rhodanienne, qui brille d’année en année grâce aux performances de la section féminine de l’Olympique Lyonnais.
Lyon et l’OL sont récompensés. La cité rhodanienne et son club phare peuvent en effet être considérés comme la véritable capitale de cette Coupe du monde féminine. Le Groupama Stadium accueille « seulement » trois matches, mais ce sont les plus importants : la première demi-finale (2 juillet à 21h00), la deuxième demi-finale (3 juillet à 21h00) et la finale (7 juillet à 17h00). Un choix logique tant l’Olympique Lyonnais demeure le principal club féminin depuis de nombreuses années en France, mais aussi en Europe avec six Ligues des champions remportées. « Le football féminin est né ici », assure Yann Cucherat, adjoint aux sports à la Ville de Lyon. « Nous avons la meilleure équipe au monde, nous avons cette chance-là. Il y a des investisseurs qui ont mis de l’argent, qui ont cru en ce projet et aujourd’hui, on voit que ça se concrétise avec six titres en Ligue des champions. » Au-delà du succès de l’OL, c’est aussi la politique sportive de la cité lyonnaise qui est récompensée. « Je pense que c’est un juste retour de pouvoir accueillir les phases finales de cette Coupe du monde », poursuit Yann Cucherat. « C’est la première fois qu’une phase finale se jouera hors d’une capitale et c’est une vraie fierté pour la Ville de Lyon. »
Un village ouvert le 26 juin
Outre les rencontres qui devraient largement garnir le Groupama Stadium, le Village FIFA Fan Experience sera là pour attirer les curieux. Il est ouvert du 26 juin au 7 juillet de 12h00 à 20h00 les mercredis et week-ends, de 15h00 à 20h00 le reste de la semaine. Le 7 juillet, jour de la finale, il sera ouvert de 10h00 à 17h00. Au programme : tournois sur un terrain de futsal, animations gonflables FIFA (foot-fléchettes, foot bowling, concours de tirs), mais aussi expositions et conférences autour de la place des femmes dans le sport et dans la société. Tout ceci est couplé à l’exposition de la Fédération Française de Football, à l’Atrium de l’Hôtel de Ville, qui comprend souvenirs, objets marquants et informations historiques sur l’évolution du football féminin. Le village ouvrira le 26 juin, en amont de la compétition, avec un hommage rendu à Louis Nicollin, président fondateur du MHSC décédé en 2017 et précurseur du football professionnel féminin. Lyon se plonge ainsi dans le passé, permettant de mesurer le chemin parcouru entre des débuts amateurs et une Coupe du monde féminine, organisée en France et au succès assuré.
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Par Olivier Navarranne