Coureur de l’équipe Cofidis, Christophe Laporte a terminé 6e et premier français d’une édition 2021 de Paris-Roubaix dantesque.
« C’était une journée folle, comme prévu », lâche Christophe Laporte. Difficile de donner tort au coureur varois, tant l’édition 2021 de Paris-Roubaix va rester dans les mémoires. Une édition dantesque, disputée dans des conditions automnales. Repoussée d’avril à octobre en raison de la pandémie de Covid-19, cet « Enfer du Nord » version 2021 n’a jamais aussi bien porté son surnom.
Une crevaison au mauvais moment
Pluie et boue ont notamment été au programme pour l’ensemble des coureurs, qui se sont battus avec leur machine durant plus de six heures de course. « Sur les pavés, je réussissais à être bien placé. J’ai eu une crevaison et quand je suis rentré sur le groupe des favoris, j’ai dû changer de vélo », confie un Christophe Laporte qui n’est pas passé loin d’accrocher le groupe qui s’est disputé la gagne au vélodrome de Roubaix.
Le leader de la formation Cofidis n’a pas relâché son effort pour autant, convaincu qu’il pouvait aller chercher une belle place. « Je pensais que ma course était terminée mais je ne voulais rien lâcher et donner le maximum. J’ai réussi à rentrer sur le groupe des favoris et faire une belle place à l’arrivée. Je suis très content de ce résultat. C’est une course qui me tient à cœur et que j’aime beaucoup. J’aurais peut-être pu faire mieux sans les faits de course que j’ai connus. Mais je suis très fier de ma course. Ce Paris-Roubaix, dans de telles conditions, on s’en souviendra longtemps ! »
Une fin de saison en trombe
Pour Christophe Laporte, c’est un excellent résultat alors que se profile la fin de saison. 7e d’Eschborn-Francfort, vainqueur du GP de Wallonie, le sprinteur compte 4 victoires cette saison avec la formation nordiste. La saison prochaine, le Français évoluera au sein de la formation Jumbo-Visma avec un statut de leader sur les classiques flandriennes, dont Paris-Roubaix 2022, qui sera son grand objectif.