Seul candidat en lice, le Français David Lappartient est de nouveau nommé à la présidence de l’UCI. Il rempile pour un second mandat de quatre ans à la tête de la plus haute instance du cyclisme mondial.
Comme attendu, David Lappartient rempile pour un second mandat. Ce samedi 25 septembre, le Français a été renommé à la présidence de l’UCI (Union Cycliste Internationale), de nouveau pour quatre ans. Renommé et non réélu, car étant le seul candidat en lice, il n’y aura pas eu de vote lors de ce Congrès de l’UCI, organisé en marge des championnats du Monde à Louvain. Alaphilippe n’est donc pas le seul français au sommet du cyclisme mondial
Une ascension linéaire
Maire de sa ville de Sarzeau sous l’étiquette UMP depuis 2008, il a laissé sa place cet été pour devenir Président du Conseil départemental du Morbihan. En parallèle de ses carrière politiques et professionnelles (il a été géomètre-expert), commence son ascension dans les instances du cyclisme en 2009, en devant président de la Fédération française de cyclisme. Réélu en en 2013, il grimpera d’un échelon en 2017 en prenant la tête de l’Union européenne de cyclisme. Avant d’atteindre la plus haute instance, l’UCI, en 2017.
Les combats qui l’attendent
Lors de son premier mandat, le Français a fait du dopage mécanique son adversaire numéro 1. En marge des mondiaux flandriens, il a dévoilé un des aboutissement de sa lutte, un appareil portatif à Rayons X capable de détecter la présence de moteurs dissimulés dans les vélos. Ses prochains horizons mettent au premier plan l’internationalisation, encore fondamentalement européano-centré. En 2022, les Mondiaux sur route auront lieu en Australie, tandis que ceux de 2025 se tiendront à Kigali, au Rwanda. Une grande première en Afrique.