Daniel Bernard n’est pas l’un des leaders du Tour de France mais un cycliste confirmé qui va tenter cet incroyable pari de franchir 40 difficultés en seulement 48 heures de temps.
Mais pourquoi diable voulait-t-il se lancer dans un tel défi ? Eh bien simplement pour promouvoir le cyclisme et sa pratique d’une manière différente. Dans les faits, le projet et bien plus profond. Le plombier de son état dans le civil est un passionné de vélo, bien sûr, particulièrement investi dans la vie associative au vélo club ambarrois. Lui qui est passé du côté dirigeant pour faire grimper la team VTT qu’il a créée, continue de sillonner les routes de l’Ain mais avec un objectif différent d’autrefois. « Il y a quatre ans, lors d’un trek solitaire en VTT, j’ai compris et découvert le vélo loin de la compétition. J’ai décidé de faire du vélo autrement, lors de grands périples, juste pour le plaisir de rouler et de rencontrer du monde. »
De cette réflexion a mûri un projet, le BB2R, « Beer, bike and rock’n’roll ». Et c’est ce concept qui a amené le défi de 40 cols en 48 heures, le but étant de faire découvrir les superbes dénivelés que l’Ain peut proposer. Daniel Bernard tempère tout de même : « Les 48 heures sont un objectif secondaire. L’objectif principal étant de boucler l’intégralité du challenge en profitant un maximum de ce fabuleux circuit que j’ai mis plusieurs mois à tracer. » Et si l’important pour une fois était vraiment de participer ? Vu la taille du défi qu’il s’est lancé, le cycliste aura besoin de courage et de force pour en venir à bout, mais finalement l’essentiel est peut être ailleurs.