Dimanche, en Belgique, Julian Alaphilippe a réussi à conserver son titre de champion du monde de la course en ligne. Un exploit monumental pour le Français qui entre un peu plus dans l’histoire du cyclisme.
Dimanche matin, lui même ne s’imaginait pas revêtir le maillot de champion du monde le soir venu. Et pourtant, Julian Alaphilippe l’a fait. Sur les routes belges du favori Wout Van Aert, Alaphilippe n’était qu’un outsider. Mais le coureur tricolore a joué crânement sa chance, multipliant les attaques, jusqu’à la bonne, tranchante. Une offensive menée à 17,5 kilomètres de l’arrivée, en solo, et une victoire méritée pour le Français qui devient le septième coureur de l’histoire à conserver un titre mondial.
Un sacre différent de celui de 2020
« C’est un peu difficile de décrire ce qui me passe par la tête, je pense que je vais avoir besoin d’un petit peu de temps », confie Julian Alaphilippe. « J’étais plutôt relax ces derniers jours et même pendant la course. Et là j’ai le maillot arc-en-ciel encore sur les épaules donc je pense qu’avec le temps je vais comprendre un petit peu mieux ce qui m’arrive. » Un titre forcément différent de celui conquis à Imola l’année passée. « L’année dernière c’était un moment inoubliable mais il manquait un peu de spectateurs. Cette fois, pour l’ambiance, on a été servi, il y a eu un public incroyable, sur le podium c’était juste magique. »
Un peu plus dans la légende du cyclisme
Avec ce titre, Julian Alaphilippe entre un peu plus dans l’histoire du cyclisme français… et du cyclisme tout court. Il est le septième homme à réussir à conserver un titre mondial, et le premier français à accomplir tel exploit. A 29 ans, il est au sommet. « Depuis quelques années déjà, je suis je suis content de marquer ma carrière par de belles victoires, je suis content d’avoir marqué l’histoire de mon sport. Mais là, une victoire comme ça, ici en plus en Belgique, sur une terre de vélo, je pense que je ne pouvais pas rêver mieux donc j’ai juste envie de savourer. » Savourer pendant encore un an aux couleurs de l’arc en ciel : c’est ce privilège que s’est offert Julian Alaphilippe.