Ce vendredi 1er octobre se dispute en terres bretonnes la Route Adélie de Vitré. Entre les têtes d’affiches telles que Bouhanni et Martin d’un côté, et la lutte au classement général avec Godon et Madouas entre autres, la 26e édition promet du spectacle et du suspens.
Du beau monde au départ et des enjeux. Avant même son départ, cette 26e édition de la Route Adélie de Vitré fait déjà envie. Le parcours devrait privilégier les audiacieux puncheurs, ou récompenser les sprinteurs qui auront su passer les bosses dans un groupe de tête. Sur les 197,8 km du tracé, on retrouve six fois la côte de la Pérouse et de nombreux faux-plats, avant une arrivée urbaine technique dans Vitré (Ille-et-Vilaine).
Sur la ligne de départ, plusieurs grands noms du cyclisme français. Et autant de dossard à surveiller. De retour à la compétition après sa fracture de l’omoplate en août, Nacer Bouhanni (Arkea-Samsic) sera prêt et affamé en cas d’arrivée au sprint. On retrouve aussi le grimpeur normand Guillaume Martin (Cofidis), que l’on a beaucoup vu sur le Tour et la Vuelta. Franck Bonnamour (B&B Hotels p/b KTM), élu super-combatif du Tour, compte parmi les engagés, tout comme son coéquipier le vétéran Pierre Rolland.
Se replacer au classement général
Pendant la course, beaucoup de coureurs bien placés au général de la Coupe de France auront des arrière-pensées. Elia Viviani, leader du général avec 150 points, est absent. A seulement 10 petits points, Dorian Godon (AG2R Citroën Team) est en embuscade, sachant qu’une victoire rapporte 50 unités. Valentin Madouas (Groupama-FDJ), 5e du général avec 58 points, est l’homme en forme du moment et il lui qui a déjà gagné à Vitré en 2019. Le circuit correspond à ses qualités, mais aussi à celles de Bryan Coquard, Julien Simon ou encore Pierre-Luc Périchon. Après la Route, il ne restera que quatre courses. Pour le général de la Coupe de France, le temps presse.
